samedi, mai 26, 2007

What goes around comes around.

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On aura - à mon sens - foulé de nos pieds de grands secrets.
On aura troquer nos envies contre des images d'Epinal, pratiques et faciles.
La redondance, le même discours répêté encore et encore jusqu'à l'extinction des voix, jusqu'à l'extinction des voies aussi bien sûr.
N'importe qui peut réécrire l'histoire, c'est à la portée du premier clampin venu.
Passé l'orage, c'est presque inoffensif, le déni. Le sens prend le pas sur l'absurdité, ça aide.
Ah ce fameux destin, cette rage au ventre, cette suspiscion malhabile, cette responsabilité que l'on doit porter seul, ce flou mythe de Sisyphe.
Oh mais c'est fun, tu t'approches un peu et ça attire l'oeil, ça brille.

Ca donne envie d'être volé, de s'y coller, d'en être sans détour, d'en être lascive.
Ca fait pousser le sourire sardonique, l'envie d'être baisée, ce fin romantisme qui affleure, ce désespoir mélancolique.

Et du bout des doigts, du bout des lèvres, déjà les caresses, déjà le plaisir.

Ah oui! Cette langue(ur) si innocente, si candide...

Je murmurerais bien dans un seul souffle : Encore!

Et cette torpeur des sens! Ces révèlations tardives!

Encore! Encore...

Moi qui croyais ma vertu retrouvée, je suis bien emmerdée.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"encore"
un mot que j'ai pas prononcé depuis bien longtemps...

Anonyme a dit…

(sourire) merci!

Anonyme a dit…

au fait, qui a la joie de disposer de cette voix de dingue???

Emi a dit…

Toujours Raison : ça va viendre, j'me fais pas de souci pour toi!

Marionette : mais de rien, voyons. Par contre, je peux pas te dire qui c'est précisément parce que j'ai pas les bons tags sous iTunes, mais je peux quand même te dire que ça vient de la compil "Dinner" du Volume 5 du Buddha Bar.