mardi, mai 22, 2007

Le mensonge est un plat qui se mange épicé... ou 5 jours de tribulations loin de tout.

Elle est insaisissable, inaccessible, elle suit le mouvement inexplicable de la fuite, avec des retours tout aussi perturbants. Tu ne peux pas m'avoir, tu peux juste t'aggriper à cette image mouvante que je veux bien t'offrir de moi.
Lui, il veut que tu lui appartiennes, que tu ailles dans son sens.

Trempée de sueur et de champagne.

La voix qui troue le silence, l'accent étranger devient ta propre langue, ta sale langue, le corps et l'âme, dépassés.
Mes yeux se ferment malgré moi, malgré encore tout ce que je te dois. (l'équité) (à cheval)

Demain, plus tard.

La vanité d'ignorer et la vanité de connaître : l'orgueuil a sa place partout, et donc nulle part.

- Mais toi, tu as un coeur gros comme ça.
- Ta gueule.

Un poids incommensurable sur les paupières, les sens sans cesse en éveil (non, en fait, c'est juste tes règles qui arrivent)

Elle n'a pas choisi ses manières de bourgeoise la pauvre, comme toi, tu n'as pas choisi d'avoir seulement deux mots de vocabulaire... Ah si? ... Ah pardon.

Je n'ai rien appris, les gens sont tous pareils, au bout d'une bouteille de whisky, ils sont tous... pathétiques.

C'est Monaco qui va gagner ce soir.

Goûte cette tarte, je veux te voir jouir.

Il y a tout le temps un enfant pour se mettre à geindre.

On fait attention à moi, vous croyez?
Noooon, moi je ne suis qu'une grande pétasse blonde au corps presque irréprochable pour ses quarante ans, je n'ai même pas besoin de pratiquer la couette ultra serrée pour avoir la peau tendue, mais mes enfants sont ennuyeux, mon mari ne vaut guère mieux et je suis tellement blasée que même mon amant ne m'intéresse plus (pourtant c'est le frère/le père/ le meilleur ami de mon mari), oui, tu sais, on joue au tennis avec sa femme tous les samedi.

Elle est terrible cette solitude que l'on s'oblige à masquer.
Elle marque le passage à cette plénitude qui parfois seulement dans l'ombre peut évoluer. Comme des voluptes de fumée, précises et gracieuses, ténues et fières.

Laissez fuir les jours comme des rêves (des cauchemars).

Laissez moi tranquille, je ne suis rien, tout ce que je veux, c'est ECRIRE.

Ne m'en voulez pas.

-
Je peux te présenter un éditeur si tu veux.


(Shakespeare avait raison)

Il joue le jeu avec tout le monde, ce grand guignol, ce gourou du faux-rire.
La placidité en plus, hein, sinon ça ne marcherait pas.
L'assuré de sa méthode, le garant de sa sagesse, en malus ou en bonus, finalement, ça dépend de ce qui compte pour vous, n'est-ce pas?
Pavoise petit vieillard croûlant, demain, tu seras mort sur les routes tortueuses et escarpées d'Auvergne, tes yeux se fermant de fatigue de t'être tant amusé, tu auras raté un virage, connement.
Ta Golfe est foutue et toi, tu chantes ta sérénade aux anges, qui sont bien compatissants (cela va de soi) mais ne t'écoutent absolumment pas. Il faut ce qu'il faut.
Heuresement que tu n'as aucune décence, car tu pourrais en prendre ombrage.
Et tous ces gens, toutes ces belles femmes, et ces hommes puissants qui te prennent pour un héros, tristes, tristes à mourir.
Et sous le vernis de la farce qui se craquelle, apparaît lentement (mais ô combien sûrement) l'homme de peu de foi que tu es - que tu étais, car tu es maintenant au Paradis, de ça, tu peux en être sûr.

- Maintenant, ils font même de l'eau modérée.
- Non, non, c'est tempérée.
- C'est pareil.

Les gens sont (vides).

Les différentes saillies de mon langage sont juste là pour te rappeler que tu es définitivement insignifiante.

Et puis, jusqu'ici rien.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne l'ai lu qu'une fois, du début à la fin et sans reprendre au début de la phrase quand je doutais.
J'en retiens plein de choses contradictoires, paradoxales mais étroitement liées et mêlées : de la douleur, de la haine, mais à la fois une grande tendresse et, peut-être une pointe de regret. J'ai senti aussi de l'amertume et une goutte d'ivresse... j'adore!
D'un côté je voudrais relire pour comprendre mieux, mais d'un autre cette première lecture m'a tellement plu...
Argh qui a dit qu'il était facile d'être lecteur?

Bip bip et coyote corporation a dit…

Que dire ??? A part que dire...
Apres tout qui n'a jamais ete l'ego ecrase et frustre de jack? Attendre.. Attendre... mais rien ne vient parfois et l'on doit s'efforcer de donner gratuitement sous peine de subir les affres du "c'est pas vraiment juste" ou "je je meriterai un peu plus" ^^)

Anonyme a dit…

"on se téléphone on se fait une bouffe?"
NOn, je suis pas aussi littéraire que le premier commentaire mais je lis, alors c'est pas mal.
D'ailleurs, Faulkner, c'est bien ou pas? :o)
Je suis un peu perdu dans sa manière de mêler les histoires, de jouer avec les temporalités (je prends des risques lexicaux là!)...
Mais têtu, je lis!

Emi a dit…

Marionette : tout ce chemin à parcourir de toi aux mots, des mots à toi... Bien sûr que c'est difficile d'être un lecteur. Vraiment merci pour ton commentaire :)

Yves : ah là là... je suis définitivement pas une commerciale, je saurais jamais me vendre moi ;)

Toujours Raison : Faulkner... Désolée jamais lu. Je devrais? Sinon, j'avoue tout : la structure n'est presque pas réfléchie, c'est juste tout le panel de choses que j'ai ressenti pendant 5 jours loin de chez moi et de mon cadre habituel... C'est reporté de façon chronologique mais si t'essaies de tout lier ensemble, tu vas galèrer, vaut mieux prendre petit bout par petit bout en fait :)