lundi, juillet 31, 2006

...

Il fait vraiment trop chaud pour réfléchir... Il ne nous reste plus qu'à faire des apéros et manger des grillades. Arf, que c'est dur l'été.
(Je lis quand même trois bouquins en ce moment, je ne suis pas totalement en friche intellectuelle :
- Le premier de Burgess : L'Homme de Nazareth. Conclusion : Jésus, il est trop cool, Jésus c'est mon pote.
- Le second de Camus : L'Eté. Du lyrisme autant qu'il en faut pour s'inspirer des gouttes de sueur qui suivent les courbes de nos corps moites. Miam Miam.
-Le troisième d' Irving : L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable. Je n'en suis qu'au tout début, mais ce livre semble en tous points délectable. Hé Hé.)

lundi, juillet 24, 2006

Misandrie (nf, v. 1970) haine ou mépris du sexe masculin.

Pouarf, ça pue.
Voilà pour le texte qui réhabilite les hommes.
Je vous l'avais promis mais sérieusement, je ne crois pas que les donzelles (de tout âge, s'entend) à la cervelle d'oiseau puissent être le centre d'un de mes textes. Rien que d'y penser, je suis fatiguée.
Moi, j'aime les hommes.
Alors, on pourra les traiter de tout, de lâches, d'inconstants, d'égoïstes, je ne vois pas vraiment la différence majeure qu'il y peut y avoir entre nous.
Si les femmes ont besoin de se sentir supérieures en assenant que leur sensibilité les rend meilleures que les hommes, je trouve ça aussi stupide et répugnant que des siècles de domination masculine.
On dit qu'il y a toujours un dominant et un dominé... Qui a le plus besoin de l'autre? Question pour le moins stérile.
Le manque de perspective psychologique, la facilité avec laquelle on se laisse bercer par des archétypes bien confortables, histoire de ne surtout pas remettre en question notre morale prémachée, imbécile nous fait reproduire encore et encore les mêmes schémas.
Loin de se douter de notre héritage culturelle, idéologique, des milliers de gens vivent en ignorant ce qui les façonnent de A à Z.
Je ne crois pas en Dieu, parce que bien trop de gens y ont eu cru avant moi et depuis trop longtemps.
Hum, vous allez me dire que je suis élitiste...
Ca n'est pas le cas. Depuis un sacré bail, c'est ainsi, on ne peut réclamer des gens qu'ils ouvrent les yeux. On peut juste déjà essayer soi de se départir de sa propre bêtise et c'est loin d'être une mince affaire.
On essaie de nous faire croire que l'amour peut nous sauver mais ce n'est pas le cas. J'en ai fait maintes fois l'expérience.
Combien de téléfilms pourris transformant les hommes en salauds ou en lopettes, j'ai pu me mater?
Combien d'auteur(e)s castrent leurs hommes, les féminisent, leur donnent une émotivité toute guimauve à l'image de ce que la femme est censée attendre?
L'homme idéal serait donc une femme avec des gros bras pour nous entourer quand la vie est trop dure et une bite qui nous fait quand même jouir car il sait faire parler la putain qui est en nous sans la mépriser?
Les femmes se sont faites juges des faiblesses masculines dans ce que j'imagine elles pensent être un juste retour des choses, pour des années de soumission... Rien ne les empéchera cependant de ramper car elles veulent rencontrer l' "âme soeur" (concept que je trouve d'une ineptie au delà du pensable), avoir un enfant, etc : c'est tout simplement viscéral.
Aussi viscérale, je pense, que l'aptitude de l'être humain à condamner ses pairs pour des fautes qu'il a lui aussi commises ou qu'il est par là même en train de commettre.

samedi, juillet 22, 2006

Six Feet Under



J'ai des larmes qui montent. Larmes fictives pour de réels tourments... Pourquoi ne gardons nous jamais à l'esprit que nous sommes mortels?

mardi, juillet 18, 2006

Toujours de Perpignan...

Le hasard a quelque fois du bon... Longtemps que je regrette l'immobilisme dans lequel je m'enterre, des semaines que je me répète inlassablement "faut que je bouge, faut que ça bouge, faut que les choses changent".
Et elles vont changer, croyez moi. Encore fallait il que j'en trouve les moyens. C'est fait.
Qui a parlé de hasard?

lundi, juillet 17, 2006

Coups de soleil et pourrissements simultanés

J'ai le dos cramé et pris un sacré coup de maturité. Ca fait du bien là où ça fait mal et... Inversement.

De retout bientôt.

jeudi, juillet 13, 2006

De ceux qui me poursuivent...

Goldfrapp - Utopia / Felt Mountain

It’s a strange day

No colours or shapes
No sound in my head
I forget who i am
When i’m with you
There’s no reason
There’s no sense

I’m not supposed to feel
I forget who i am
I forget Fascist baby
Utopia, utopia
My dog needs new ears
Make his eyes see forever
Make him live like me
Again and again

I’m wired to the world
That’s how i know everything
I’m super brain
That’s how they made me.

mercredi, juillet 12, 2006

En préparation...

Vous avez vu comme je suis gentille, je vous informe de ce qui est à venir :

Un texte sur les hommes. Pourquoi? Marre de voir les nénettes décider que tous les mecs sont des salauds. De toute façon, il y a autant de garces que de connards. M'en va vous en faire une petite palabre que vous pourrez lire prochaînement.

Ca, c'était pour ce qui concerne directement le blog... Vous savez pour la plupart que je suis animatrice d'une émission de radio libre depuis presque bientôt 3 ans. Mes joyeux a(l)co(o)lytes, quittant la sphère métropolitaine, me laissent seule et désespérée. Comme je leur voue une fidélité toute exacerbée (vous me demanderez - et vous aurez raison de le faire - ce qui n'est pas exacerbé chez moi), je ne me vois réellement pas reprendre l'Apéro Night sans eux. Je vais pas vous en faire un roman de cette histoire, mais en gros, l'Apéro Night, c'est François, Fabi et moi, sinon, ça n'est pas. Il n'y a pas à chercher plus loin. J'adore l' irrévocabilité de certaines choses dans ma vie, c'est tellement rare... :)
Pourtant, à R d'Autan, la toute belle radio dans laquelle nous produisons donc cette émission, me fait du gringue pour que je continue toute seule ou accompagnée d'autres personnes quelque chose l'année prochaîne, et même un autre concept.
Cela a commencé de me trotter par la tête, même si je dois avouer la blessure ouverte de mes amis me quittant me donne quelques réticences. Cependant, le fait que je puisse les rejoindre dans l'endroit paradisiaque où ils ont choisi de migrer me baume assez le coeur pour que je puisse envisager de perpétuer mon bénévolat radiophonique pour une année encore... Hé hé hé. Et bon, j'imagine bien faire un truc culturel forcèment mais, c'est un tel fouillis dans ma tête et je ne m'intéresse tellement jamais aux mêmes trucs en même temps, qu'il faudrait que j'érige l'anarchie primaire comme structure même de ma potentielle émission (structure qui se calquerait en fait sur mon cerveau pour le moins dézingué, oui oui, je suis bordélique dès le bulbe rachidien, moi, messieurs, mesdames et mesdemoiselles). Et puis, rien que l'idée que ma broadcast puisse s'appeler un truc du style "Patchwork", ça me donne envie de me parfumer au patchouli et de porter des salopettes et non, ça, ce n'est pas possible, c'est maaal, très maaaaal. Alors, ben, voilà je suis en grande réflexion sur ce que je pourrais bien faire d'un temps d'antenne de 30 minutes... (Ne visons pas les 1 heure comme avec l'Apéro Night... Ca serait définitivement ingérable avec moi seule aux commandes!)
Reste à savoir également si tout ce qui me traîne dans la tête reste presque intéressant à déballer. Parce que faire une ressucée de Moi et Mon Ego, ça ne serait pas le top non plus, je vous en fais déjà assez des tartines ici. (Eh! Venez pas vous plaindre, avec le titre de mon blog, vous étiez prévenus les gars).
Tout ça pour en arriver où?
Je sais que je viens d'ouvrir ce blog, que y'a des points rouges qui s'étalent un peu partout aux Etats Unis, sans que je sache si ce sont des gens qui aterrissent là par pur hasard ou s'ils me lisent vraiment, qu'en France, la plupart des gens qui sont venus me connaissent dans la vie concrète et palpable... Mais, honnêtement, moi, j'ai besoin de Muses ou alors de Garde-fous ou des Deux.
Alors, les enfants, soyez pas timides, faudrait peut-être vous mettre à me laisser des commentaires. (Ouech Ouech! Viens et lâche tes comms! - Oups j'ai eu un problème e-spatio-temporel, je me suis crue dans un Skyblog).
Et notamment, hein, parce que je ne vais pas miss the point, si vous avez des idées pour cette éventuelle émission de radio, ou dans le cas où vous ne seriez pas loin, si vous avez envie de me rejoindre dans cette folle aventure (et échouer à Lavaur City dans le Tarn 3 à 4 fois dans le mois), ben, comment dire? N'hésitez pas à me faire part de vos suggestions ou autre! Qu'est ce que vous avez toujours rêvé d'entendre à la radio sans jamais oser le faire ou le trouver? En sachant que R d'Autan est écoutable en ligne, on the Web, it kicks its ass my friends, même de (par exemple tout à fait innocent) la lointaine Californie, vous pourrez souffler à mon esprit vos suaves réflexions et entendre ensuite ma voix si sensuelle les prononcer.
Je sais bien que ce post ne va avoir aucun succès parce que les gens sont flemmards hein, et je leur en veux pas, parce que moi la première je le suis, et puis se lancer une pierre à la gueule toute seule que ce soit en premier, en second ou en troisième et caetera, ben c'est vraiment con.
Mais, on sait jamais et puis au passage, ça me permet de vous rappeler que vous pouvez aller faire un tour sur le forum de l'Apéro Night, qui lui restera actif, même après fin août, http://aperonight.xooit.com, que vous pouvez également nous écouter pendant encore 1 mois et demi sur R d'Autan www.rdautan.fr. Si vous ne l'avez pas encore fait, bienvenue à vous; aux autres, enjoy!

Et puis, la dernière petite note décidèment joyeuse pour ce post, je viens d'apprendre que je m'étais tapée 13 en dissertation sur une des UE les plus dures de mon année. Et ça, ben c'est genre, petite danse de la joie et ma pauvre Lou (mon chat hystérique et bouffeur de pieds) m'a regardée comme si j'étais devenue folle. Ou disons plutôt que je l'ai anthropomorphisée de façon à ce qu'elle soit le miroir de ma propre déconvenance et que je réalise à quel point j'étais ridicule.

Et tous en choeur : Merci Lou!

dimanche, juillet 09, 2006

Nuits grises - Part Three


Je voudrais m'arrêter d'écrire des fois. Décider de vivre une vie simple, avoir des enfants, faire un boulot presque satisfaisant. Ne plus me demander à tout bout de champ si je suis vraiment marginale ou si c'est juste une impression que j'ai envie de me donner. Quand on commence à avoir une certaine liberté de penser, on se pose cette question fatidique (enfin... dans mon cas du moins, c'est vrai), est-ce que c'est moi qui suis complètement frappée de pousser la perception que j'ai du monde jusque là? Ou est ce que la plupart des autres restent en deça? Question furieuse d'orgueil... La primauté du regard de l'artiste sur le monde et tout le tintouin, ça pue à trois kilomètres ce genre de problèmatiques. Surtout quand on essaie de se convaincre que rien n'est vertical, que tout peut se cotoyer. Je veux dire que le regard que porte la ménagère de moins de 50 ans sur la vie est aussi riche que celui d'un grand sociologue. Pour sûr, les deux ne nous apprennent pas des choses du même accabit. Pourtant, c'est toujours la même histoire : tout dépend du point de vue que l'on adopte dessus. Il n'y a rien de condescendant à regarder la bêtise humaine comme telle. Ce que je veux dire, c'est que les gens sont bêtes, c'est un fait. Est ce qu'on va encore longtemps palabrer dessus en espérant se changer? Ou se complaire dans un désespoir outré? Elle est naturelle, cette bêtise. C'est la peur. Et moi, je la comprends cette peur. Je supporte plus qu'on me rabatte les oreilles avec des putains de clichés qui te font croire que tu peux accéder au bonheur. Le bonheur, c'est la politique de l'autruche. Attention, hein, petite précision, chers amis internautes de tous poils : je suis tout sauf une fille rabat joie, je ris tout le temps (même trop, même quand c'est triste, même quand la réaction des plus appropriées serait de pleurer), l'humour, c'est pas un masque, c'est ma seule arme... Alors, non, je ne suis pas dépressive, je n'élève pas des corbeaux morts, et si je porte beaucoup de noir, c'est parce que ça amincit ma silhouette. Mais, le bonheur, merde, c'est n'importe quoi. C'est comme l'amour tiens, on dirait que ça a été inventé juste pour nous donner un but qui mélange à la fois charnel et spirituel (manque plus qu'un peu de vénalité dans l'histoire et on a tout ce qu'il faut là) et qu'on ait l'impression de mourir moins con sans rien savoir de la vie juste parce que vous comprenez, on a "aimé" (laissez moi le gerber un peu ce mot). Alors, oui, moi je la comprends la peur. On a inventé un mot pour ça : l'absurdité. Je me souviens, des fois, je me levais le matin et encore abrutie de sommeil, après avoir avalé un café (ou pas selon le temps qu'il lui était resté imparti), j'allais prendre un train. Je me souviens encore de cette sensation saisissante que j'avais ressenti à l'aube d'un jour plus commun tu crèves et qui ne m'a pas laché depuis : je suis arrivée devant la gare et je me suis demandée pourquoi il y avait des parkings. Je sais pour quoi il y a des parkings mais je ne sais pas pourquoi... (Je tiens à préciser qu'à ce moment-là, je n'avais pas encore lu La Nausée de Sartre, que je n'ai toujours pas fini, je crois que cela me ramène trop à mes propres égarements...) Je crois en tout cas que là, ça a été tout simplement le début de la fin. Mises bout à bout, nos vies elles ne ressemblent à rien, tout le boulot, ce qui nous fatigue le plus, c'est d'y trouver une cohérence à ce joyeux bordel. Et ben, les gens qui vivent, qui font des gosses et qui bossent comme des connards, ils ont pas le temps de se crever à réfléchir à tout ça. Et moi qui végète, j'ai pas envie d'en trouver du sens à leur place aux gens. Parce que il y en a pas de sens, que tout est une course effrenée vers le néant et que même l'immobilisme est encore un mouvement vers la dénégation.

mardi, juillet 04, 2006

Nuits grises - Part Two

Des fois, je ressens une rage en moi, c'est indescriptible. une envie furieuse et cataclysmique de tout détruire, de tout défigurer, peut-être même de mourir : Un sentiment extrême de honte et un besoin de rentrer six pieds sous terre afin de ne plus jamais jeter à la face du monde l'affront de mon existence, de mes chimères... Alors, je reste impuissante et j'attends que ça passe, souvent dans ces moments-là d'ailleurs, mon asthme ressurgit. Je ne fais pas de crise à proprement parler mais, je sens bien que ma respiration est génée, que je suis encombrée... Je fume quand même en me disant que je ne devrais pas, mais peut-être qu'aggraver mon mal physique me permet-il de mieux supporter cette colère, cette haine inavouable qu'à y bien réfléchir, je transporte en permanence en moi. Et puis, vient la nausée, terrible nausée. J'ai appris à presque l'aimer pour l'issue purificatrice qu'elle décèle. Pourtant, je ne vomis pas à chaque fois. L'idée de soulagement doit me suffir...
Et puis, peu à peu, parce que je me change les idées, le noeud dans mon estomac se dénoue quelque peu. Ca me fait penser aux écouteurs de mon lecteur MP3 qui s'emmèlent tout le temps. Je suis à la fois agacée et ravie d'avoir à m'atteler à tout ça. Je prends tout mon temps, je ne tire pas dessus en espérant que par magie, tout va se défaire. Je peux me montrer très patiente. Et puis quand je peux enfourner enfin mes écouteurs dans mes oreilles, ce sont les Années 70 dans ma tête et ça m'apaise vraiment. Il y a la rage, il y a l'écoeurement, le dégoût, la peur, mais aussi cette furieuse envie de vivre et de (se) créer...

(faut vraiment que je trouve le moyen de mettre de la musique sur ce blog... y'a pas un geek dans le coin qui saurait s'il vous plaît?)

Untitled-1

Laissez-moi me confondre avec le bruit du vent
Aux doux murmures de la nuit qui chuinte
Milles apparences et milles désespoirs aidant pour cette vie feinte
M'abîmer toute entière dans l'espoir agonisant

Enfantillages, cruauté à jamais épanchée
Ecrémées les profondeurs célestes, enchasser les orages ajournés
Dégouline le monstre de ma solitude, poison dégorgé, perfide lune,
Le sacrifice est entier, surgit la lame blanche, l'horizon des écumes.

Voilà que la mort rode en mon sein qui s'affaisse
Laisse couler ce sang, il vole à mon secours
Emporte avec toi le souvenir de mes maladresses
Mais laisse enfin se répandre le sang de mes amours

(Un des rares dont j'ai la date exacte d'écriture : 17.02.06)