vendredi, décembre 29, 2006

Mais oui.

The New Year (Death Cab for Cutie - Transatlanticism) -> Clique ou je t'éclate. Parce que je suis violente si je veux, d'abord. En fait, c'est pas vrai, je suis pacifique comme fille. Et ma gueule, elle a pas une gueule d'atmosphère. Point.

so this is the new year.
and I don't feel any different.
the clanking of crystal
explosions off in the distance (in the distance).

so this is the new year
and I have no resolutions
for self assigned penance
for problems with easy solutions

so everybody put your best suit or dress on
let's make believe that we are wealthy for just this once
lighting firecrackers off on the front lawn
as thirty dialogues bleed into one

I wish the world was flat like the old days
then I could travel just by folding a map
no more airplanes, or speedtrains, or freeways
there'd be no distance that can hold us back.

there'd be no distance that could hold us back

so this is the new year


Nous y voilà, à quelques jours de notre année 2007.
Waw.
Alors, il s'agit de quoi ?
Boire plus que de raison?
Je le fais déjà.
Faire un bilan?
Un bilan de bilan, alors? Ces six derniers mois ne sont qu'une entreprise immense de faire le bilan.
Mais le bilan de quoi? Il s'agit pas de tirer des conclusions. C'est stupide, ça, tirer des conclusions.
Comme essayer de faire croire que j'ai pas le cerveau qui part en miettes par moments.
Heureusement, j'ai les miettes multicolores.
Et même, mes miettes sont nutritives, ouah la chance.
C'est bien moins classe que d'être anorexique : Fatalité, renonciation, vide au carré.
Dans l'excès, on veut vivre mais trop parce qu'on ne vit pas déjà assez.
En manque de tout. En manque de rien.
Ouh là là, c'est là le moment de rigoler. L'arme absolue.
Dérisionnez-moi, et nous vivrons heureux.

mercredi, décembre 27, 2006

On a commencé comme ça... Seuls. **

Oui, oui vous pouvez me dire que je me la raconte comme Natalie Sarraute. Oui, je sais. Mais, c'est pas grave, on s'en fout, hein. Parce que c'est pas du plagiat et que le premier qui ose dire ça, je lui mets une plume dans le cul et je l'oblige à danser la macarena. Parce que bien sûr vous menacer d'être ridicules, c'est pire que TOUT AUTRE CHOSE, hein. Bon, ben, bref... J'accolle mes deux dernières notes et dès que y'en aura une nouvelle, je rajouterai une petite étoile dans le titre... Comme ça, j'ai pas à me casser la tête à trouver mille titres. Pour ceux qui s'en soucient, le premier morceau est extrait de l'album "SpiritChaser" des Dead Can Dance, les second et troisième sont du même groupe mais de l'album "Into The Labyrinth", quant au dernier morceau, il s'agit des Cocteau Twins et de l'album "Treasure". Toujours "Treasure" et ensuite c'est un morceau du groupe Citizen Cope (album éponyme)...



Il s'agissait peut-être de rouvrir de vieilles cicatrices. Vider comme un poisson, tu sais les viscères, leur odeur amère.

Il s'agissait aussi peut-être de crever l'abcès, se prendre pour Alice au Pays des Merveilles et passer de l'autre côté du miroir.
Tu t'es peut-être rappelée de certaines choses?
Comme la première fois que cela t'a frappée, c'était à l'approche du printemps, tu étais en avance, avec ce parfum diffus de glycine. Ca a commencé de te remuer un peu de l'intérieur, la peur demi-consciente des bourdons, la lourde porte en bois, les marches et l'herbe tendre. Voulais-tu pousser cette porte, dépasser la simple sensation, te plonger?
Te souviens-tu que petite, tu avais déjà du mal à l'ouvrir, mais de l'intérieur? Les grands arbres, les hautes haies, la rivière plus bas, bien plus bas : son existence mystère.


Maestro, Clique!

Souvent, tu errais sans but dans ce jardin qui pour toi n'avait aucun secret. Ton esprit décalquait un labyrinthe rassurant dans lequel il t'était impossible de perdre ton chemin. Quelque part, bien sûr, tu tournais en rond. Sauf ces endroits qui chargés d'une peur irraisonnée te fascinaient, tu t'en approchais doucement, restais là de longues minutes, jusqu'à ce que tu bascules subitement dans l'effroi et t'enfuies à toutes jambes. Le puits scellé quelques mois ou quelques années plus tôt, le recoin sombre enseveli sous les branches d'arbres, le murmure de l'eau que tu venais de quitter, te laissaient pleine de la sensation d'avoir échappé à un immense et indicible danger. Tu étais vivante. Et vive.

Ensuite, tu rentrais, et c'était les dalles fraîches, les aspérités du mur en pierre, l'ancestrale et massive table en bois.

Ca, et puis ça.

Il aurait fallu commencer par là. Ca aurait été plus simple. Le café au lait le matin et l'écoeurement qui s'ensuivait. Les feuilles éparpillées partout et le chat qui se couchait dessus, les stylos mordillés. Il faudrait tout confondre aussi, ne plus avoir peur de mal se souvenir. Monter les marches et s'allonger, parler du vent qui faisait tanguer les arbres. Les pieds glacés et l'ennui. Les jours entiers sans sortir. Tout semblait être devenu hostile au dehors. La Nature respirait seule, elle ne t'appelait plus. Tu aurais alors dû parler de ces nuits à errer en toi-même. Les dédales qu'en toi tu connaissais moins bien, frappée par l'idée de mort, et ses abîmes vertigineuses. L'incompréhension, déjà. Personne n'y croyait, personne ne voulait te croire. Et ainsi prenait racine cette paralysie intérieure...


Comment se battre contre l'indicible, contre un sentiment qui ne semble pas avoir d'existence, cet indésirable? Se peupler de mots. Se relever, affronter le froid, ne pas faire de bruit, se mettre sur la pointe des pieds, attraper un livre. Lire jusqu'à plus soif, lire jusqu'à ce que la lumière te pique les yeux et que tu tombes de sommeil. Lâcher prise, enfin.

Et puis, là.

On t'a sûrement arrachée à tout ça, et le réveil fut brutal. Les pages volent et t'échappent. Tu ne t'étais même pas révoltée, on t'a juste dit que tu n'étais pas la bienvenue. Si l'on niait ton mal, on n'en acceptait pas plus le remède que tu lui avais trouvé. Alors il a bien fallu rendre les armes. Et se maquiller.
Sortir, quitter la maison, oublier le jardin, le puits, la rivière.
Bien sûr, dans le secret le plus entier, quelque chose s'était imposé à toi : il était nécessaire de rendre ton angoisse signifiante, d'affirmer qu'elle était bien réelle, que tu étais réelle. D'une façon que personne ne pourrait renier, ni rejeter. Parce que c'est bien connu que les gens croient ce qu'il y a d'écrit dans les livres...



mercredi, décembre 20, 2006

Sale temps pour les bébés


Faut faire des efforts, se mettre dans l'ambiance, il paraît. Alors, comment voulez vous supporter CA (Cliquez dessus le ça.) alors que putain mais c'est mon ANNIVERSAIRE (le 22), c'est pas Noël!!!! Et, en plus, je suis Capricorne. Alors, là, franchement, je suis pas aidée.


mardi, décembre 19, 2006

Le Questionnaire de Prou(s)t X 2 Parce qu'Amandine s'y est collée aussi et qu'elle est SBF (Sans Blog Fixe) et que tout le monde a le droit de montrer

qu'il a de l'humour, puisqu'elle en a.

Ma vertu préférée : le courage

Le principal trait de mon caractère : la fainéantise

La qualité que je préfère chez les hommes : l'humour (même si c'est pour masquer une graaaande fragilité)

La qualité que je préfère chez les femmes : l’assurance (même si c'est pour masquer une graaande fragilité)

Mon principal défaut : j’hésite entre le bordel et la mauvaise foi… mais comme je suis de mauvaise foi la fainéantise.

Ma principale qualité : j’ai de grandes oreilles.

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : la franchise

Mon occupation préférée : faire la cuisine et manger et boire du thé ou des bières avec des amis.
Mon rêve de bonheur : à courte échelle, le concours

Quel serait mon plus grand malheur ? perdre Roméo

A part moi -même qui voudrais-je être ? moi mais la confiance en moi en plus, héhé

Où aimerais-je vivre ? en Russie ou dans la campagne japonaise traditionnelle de Kenshin

La couleur que je préfère : LE ORANGE

La fleur que j'aime : toutes les fleurs

L'oiseau que je préfère : Jonathan Livingstone

Mes auteurs favoris en prose : D. Pennac, A. Gavalda, décidément je ne lis pas assez…

Mes poètes préférés : AAAARGH ! (Rimbaud)

Mes héros dans la fiction : Arthur Accroc du Guide galactique et le personnage principal de la conjuration des imbéciles

Mes héroïnes favorites dans la fiction : la nénette qui dessine dans ensemble, c’est tout.

Mes compositeurs préférés : humm, les Beatles ça compte ?

Mes peintres préférés : Dali, Picasso, Magritte, Bacon, Miro…

Mes héros dans la vie réelle : Al Gore, pour son combat pour sauver la planète, parce qu’il y a trop peu de gens qui essaient vraiment. Et mon père parce que ça fera plaisir à ceux qui pensent que j’en aurais jamais fini avec mon complexe d’Œdipe.

Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : j’en sais rien, Simone Veil

Mes héros dans l'histoire : pas mal des prix Nobel de la paix de 1901 à 2006, allez voir qui ils sont, moi je les connais tous, ce sont des bons gars.

Ma nourriture et boisson préférée : du thé, de la bière et des patisseries sans crème ni frangipane.

Ce que je déteste par-dessus tout : ma fainéantise

Le personnage historique que je n'aime pas : comment ne pas dire Hitler ?

Les faits historiques que je méprise le plus : les guerres, ouais, il paraît que c'est pas gégé la plupart du temps. (bon résumé Emi)

Le fait militaire que j'estime le plus : la paix

La réforme que j'estime le plus : re Simone Veil, et le droit de vote pour les femmes, c’est pas dégueu non plus.

Le don de la nature que je voudrais avoir : un système immunitaire en béton

Comment j'aimerais mourir : très vieille, dans mon lit (cela suffira)

L'état présent de mon esprit : là j’ai mal à la tête

La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : je suis pas indulgente

Ma devise : quand l’appétit va tout va, et l’appétit vient en mangeant donc mangeons.

***

A la demande TRES générale.
Taaadaaaaaam (et après, on repassera aux choses sérieuses hein)

Ma vertu préférée : le courage

Le principal trait de mon caractère : vive

La qualité que je préfère chez les hommes : l'assurance (même si c'est pour masquer une graaaande fragilité)

La qualité que je préfère chez les femmes : l'humour (même si c'est pour masquer une graaande fragilité)

Mon principal défaut : ma capacité à apprendre de mes erreurs et à les refaire quand même

Ma principale qualité : l'imagination

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : leur sincérité...

Mon occupation préférée : écrire

Mon rêve de bonheur : en phase

Quel serait mon plus grand malheur ? me perdre

A part moi -même qui voudrais-je être ? Justement, je voudrais commencer par être moi

Où aimerais-je vivre ? dans le Brooklyn de Paul Auster

La couleur que je préfère : LE VIOLET

La fleur que j'aime : je m'en tape des fleurs

L'oiseau que je préfère : je m'en tape des oiseaux

Mes auteurs favoris en prose : N. Sarraute, JP Sartre, C. Laurens, A. Burgess, P. Auster, S. Beckett, Y. Moix, A. Gide, J. Irving, D. Pennac, A. Malraux, A. Gavalda ...

Mes poètes préférés : J Du Bellay, Aragon, M. Leiris, Eluard (le GRAND Eluard)

Mes héros dans la fiction : Benjamin Malaussène, peut être parce que c'est justement le anti-héros parfait

Mes héroïnes favorites dans la fiction : mes héroïnes dans la fiction sont des héroïnes aussi bien vivantes comme les écrivaines que j'ai citées tout à l'heure...

Mes compositeurs préférés : bouh comme il était vieux jeu ce Proust... y'a pas que la musique classique dans la vie! Je peux pas parler en terme de compositeurs, ni de groupes mais, j'aime le rock principalement.

Mes peintres préférés : disons que j'ai plutôt des cinéastes préférés... Suis pas très peinture. Alors, dans le tas, là comme ça... Les Frères Coen, Kusturica, Lynch, Gondry, ...

Mes héros dans la vie réelle : Pierre, c'est mon soap opera à moi :), Thomas, François aussi.

Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : mes deux Marie, chacune à leur manière...

Mes héros dans l'histoire : peut-être Ronsard, parce qu'il a mis en avant le fait que le français pouvait être une langue noble et Jules Ferry, pour l'école... tous ceux qui ont cherché activement à ouvrir des perspectives. Et pas par rapport à leur "espace vital"...

Ma nourriture et boisson préférée : Le repas, du moment que nous le partageons tous ensemble autour d'une table... Et un bon vin rouge fera l'affaire...

Ce que je déteste par-dessus tout : les gens qui me prennent pour une idiote, alors que je leur souris, et que je n'en pense pas moins

Le personnage historique que je n'aime pas : Pinochet (eh oui puisqu'il est historique maintenant qu'il est mort... Tu parles)

Les faits historiques que je méprise le plus : les guerres, ouais, il paraît que c'est pas gégé la plupart du temps.

Le fait militaire que j'estime le plus : disons que y' a peut-être des choses qui peuvent se trouver brillantes techniquement parlant, tout ça, mais je m'en contrefous un peu

La réforme que j'estime le plus : celle que je vais bientôt opérée sur moi-même pour ne plus être une autiste et pouvoir répondre à ce genre de questions.

Le don de la nature que je voudrais avoir : des énoooormes seins. Non, bon, ça, j'ai. Ah oui, je voudrais savoir chanter.

Comment j'aimerais mourir : vieille, dans mon lit. Ou par immolation pour quelque chose de plus flashy

L'état présent de mon esprit : évanescent

La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : je suis un monstre de compréhensivité

Ma devise : je l'ai lu quelque part y'a pas longtemps, je crois que c'était de Benjamin Constant : "ce que vous dîtes est tellement juste, que le contraire le serait tout autant".

lundi, décembre 18, 2006

Thomas Warts And All

Il a choisi le titre et je lui ai dit que personne ne comprendrait rien à ce titre, mais il a répondu : comme ça je montre ma supériorité! MWAHAHAHAHA
Je lui ai dit aussi qu'il m'avait copiée pour certaines réponses, il m'a dit :
on est pas amis pour rien.
C'est pas mignon, ça?
Maintenant, enjoy.

7 choses à faire avant de mourir :

1. Faire des enfants (autant organiques que filmiques)

2. En finir avec l’asthme et les allergies et mes problèmes de santé

3. Parler avec un type de la police montée du Canada (en uniforme cela va de soi)

4. Prendre 15 kilos de muscles puis laisser tomber la gonflette

5. Arriver à faire dire le mot « pénis » à Amandine qui serait habillée en Charlotte Gainsbourg

6. Retoucher les Episodes I, II et III de StarWars pour les rendre bien

7. Comprendre le Secret de l’Univers


7 choses que vous faites bien :

1. Écrire des films

2. L'amour (Rhâââlovely…)

3. Faire semblant de toujours tout savoir

4. Faire des blagues que même mes amis ne comprennent pas

5. Mettre les pieds dans le plat sans avoir l’air de rien

6. Écouter de la musique et regarder des films (« bon à rien ! parasite ! »)

7. Passer pour quelqu’un de bizarre


7 choses que vous ne savez/voulez pas faire :

1. Être un geek

2. La cuisine

3. Perdre mes amis

4. Me conformer

5. Conduire une voiture polluante

6. Avoir de la répartie / jouer au plus malin

7. Tout savoir



7 choses qui vous attirent chez le sexe opposé :

1. Ma chérie (c’est trop chou tu trouves pas ?)

2. Leurs airs

3. Leur sourire

4. Les seins

5. Le courage

6. Le manque d’agressivité

7. Les fesses


7 choses que vous dites souvent :

1. « J’adore ce truc »

2. « Je l’avais dit ! »

3. « Non, mais c’est vrai ! »

4. « …dans l’absolu… »

5. « Oui, bon… »

6. « ça va bien »

7. « C’est trop bien » / « C’est trop génial… »


7 béguins pour des personnalités :

1. David Bowie jeune

2. Macaulay Culkin (quand j’avais 8 ans)

3. Ron et Russell Mael

4. Natalie Portman

5. Sam Neil

6. Bruce Campbell

7. James Stewart

Plutôt que de faire le ménage...

Personne m'a demandée de le faire, mais qu'à cela ne tienne, je vais le refourguer. Hé hé.

7 choses à faire avant de mourir :

1. Parler avec un type de la police montée du Canada (en uniforme cela va de soi).

2. Allez à une soirée Chippendales. ( Le suicide vient directement après ça, en fait)

3. Perdre une vingtaine de kilos (avec un cancer, ça peut s'arranger, j'imagine)

4. Faire des enfants (autant organiques que scripturaux)

5. Arriver à lire Proust

6. Tourner un remake du Rocky Horror Picture Show

7. Apprendre à aimer les huitres (j'ai réussi avec le roquefort, tout n'est pas sans espoir)


7 choses que vous faites bien :

1. la mono-maniaquerie

2. faire rire les gens (m'en fous si c'est à mes dépends)

3. les tartes et les quiches

4. mettre les pieds dans le plat

5. la fête (du slip)

6. les tentatives d'échec réussies

7. pleurer devant n'importe quel film/série même (surtout) si c'est pourri

7 choses que vous ne savez/voulez pas faire :

1. Faire le ménage (c'est ça, le mouvement perpétuel mis à la portée de l'homme. Berk)

2. Mettre du vernis sur mes ongles

3. Me conformer

4. Arrêter de fumer

5. Vivre sans mes amis (ligne-émotion)

6. Ne pas culpabiliser

7. Pisser debout

7 choses qui vous attirent chez le sexe opposé :

1. Jésus (m'en fous, 7, c'est pas 7 pour rien)

2. Leur je-m'en-foutisme beaucoup plus vraisemblable que le mien

3. La plupart ont la voix grave

4. Leur orgueil de mâââle, c'est drôle ou pathétique, mais moi, ça me fait bander (bon, pas toujours quand même)

5. Leurs sourcils

6. Leurs mains

7. Ils peuvent faire pipi debout, eux


7 choses que vous dites souvent :

1. c'est "...", mais alors quelque chose de fantastique

2. c'est la fête du slip

3. comment c'est trop bon, sa mère la pute de sa race

4. franchement, ça pue

5. à quelquepart...

6. je suis complètement à l'ouest

7. (c'est) la classe!


7 béguins pour des personnalités

1. Steve Buscemi

2. Jésus

3. Scarlett Johanson

4. David Bowie

5. Philippe Katerine

6. Ewan McGregor (dans Velvet Goldmine)

7. Jude Law (et je m'en fous que ça soit l'homme le plus propre du monde)


7 Bloggeurs à qui je refile le jeu

1. Pico

2. Tôma (m'en fous que t'aies pas de blog, envoie et je publierai sur le mien)

3. Isa

4. Monsieur l'Agent Di Maïo

5. Mademoiselle Koz

6. Kini

7. Le tueur de céréales

dimanche, décembre 17, 2006

Satellite Of Love

Cette année, elle est en marge. Suite logique. Les cartes battent, on redistribue les émotions. Elle joue avec ce qu'elle a, c'est-à-dire pas grand chose. Elle sait ce qu'est Noël ou du moins elle croyait savoir. Les lumières qui scintillent, les gens qui se bousculent presque harmonieusement, les mains gelées et les gants que l'on achète à la va vite, on aura déjà perdu l'un d'eux d'ici quelques semaines. Elle pense au thé brûlant sur le coin d'une table de bar, elle pense à la buée quand on respire ou quand on parle. L'esprit de Noël, c'est l'ennivrement de l'excès et peut-être pour une fois, ça n'est pas foncièrement douloureux. Il y a une sorte de demi-conscience, écrasée par la nostalgie, pressée de chaleur humaine, c'est reconcquérir un confort, une confiance candide dans une réalité soudainement altérée, qui peut enfin l'héberger. On joue les gammes du plaisir alors qu'est ce que tu voudrais? et de l'attente frustrée s'il-te-plaît, dis moi ce que c'est..., on affiche une bonhomie bienveillante berk, j'aime pas les fruits de mer, je suis fâchée avec ma soeur depuis des mois, comment ça va se passer?
Ca passe, ça dépasse, des fragments de voix et de rire, des enfants dépités par tant de guilletterie, qui voudraient bien dormir, ça ferait venir le Père Noël plus tôt.
Cette année, il n'y aura rien de tout ça. Dans les magasins, les gens s'arrachent les futurs cadeaux d'entre leurs mains, les enfants ne sont que des adultes miniatures avides et perfides, et rien qu'à l'idée de manger, la sueur perle sur son front, elle a envie de vomir. Les guirlandes et les installations lumineuses des mairies de n'importe quelle ville peuvent bien briller, elle, elle sait bien qu'elle est éteinte, à l'intérieur. Elle s'observe, elle observe le vide laissé en elle par l'absence de ces émotions pourtant si bien rodées, huilées, si... naturelles. Elles ont abandonné derrière elle, comme une mer refluant après une marée montante, les traces de leurs venues précédentes, de bris de verre en coquilles vides, elle constate les dégats sans trop oser déblayer. Et si l'un de ces vestiges détenait la clé de sa renaissance? Il faudrait rassembler et en découvrir le secret... Ou simplement le sens. Et brutalement, elle se souvient, cette angoisse qui la saisit et qui la déchire, cette sensation poussée à l'extrème d'absurdité... De la vanité des choses. Ca la serre et ca la secoue et des fois elle se raccroche tellement à cette sensation de perte qu'elle a l'impression qu'on l'entend penser. La peur se répand et fait tournoyer ses pensées encore et encore, obsessionnellement. Elle plonge en elle-même si profondèment et ce sans s'en rendre compte que parfois ceux qui l'entourent lui demandent subitement si elle va bien. Elle s'efforce de rester vivante. Donne le change avec sincérité, comme elle le fait, toujours; comme elle l'a toujours fait.
Et puis, dans un sourire presque dénué d'ironie, elle se dit que peut-être, ça lui passera bien avant que ça ne vous reprenne.

mardi, décembre 12, 2006

Shake your body, honey

Elle rêve. Ses cheveux caressent ses épaules, ses yeux maquillés de noir pénètrent chaque dixième de seconde, sa bouche légèrement entre-ouverte dans une promesse de baiser et d'abandon laisse entrevoir la blancheur de ses dents de devant, à peine écartées, esquisses de bonheur, il assiste à ce spectacle presque immobile, elle sent juste le frisson que provoque ses doigts sur sa nuque. Son coeur est prêt à se tordre, elle relève la tête et elle le défie. Son visage est fermé, elle fait la moue. Elle a envie de le serrer contre elle, le serrer jusqu'à ce qu'elle étouffe. Elle a froid et elle tremble. Elle souffre de donner un tel spectacle et pourtant elle n'a aucun public, avec la vaisselle qui s'étend sur sa table basse, ses fringues qui jonchent le sol, le paquet de tabac entamé qui vomit sur le canapé, elle a mal de se voir éparpillée, dissoulte.
C'est le temps qu'elle a suspendu qui est là, une note de douleur qu'elle se trouve ravie d'étirer encore et encore.

C'est une note amplifiée et saturée de guitare, le larsen béant et stupide de son manque d'amour, sa peur idiote, la béance qui s'agrandit en elle de jour en jour. Ou peut-être pas?
C'est peut-être l'illumination, gamine.
Il y aura toujours des corps en mouvement.

samedi, décembre 09, 2006

Chinese Wine And Friends

J'ai repeint mon intérieur, et j'ai mis des couleurs. Je me suis dit que j'étais une femme de défis.
Je suis en train de construire un taj mahal de vaisselle dans mon évier et de fringues dans ma panière à linge sale. Je m'étale comme je sais si bien le faire.
Je suis allée dans un restaurant chinois avec un ami de longue date, on a jamais rien à se dire, trop de choses nous ont séparés. A commencer par le fait que je suis bien déterminée à vivre ma vie comme je l'entends, et que lui a rendu les armes devant son âge et la supposée pression sociale. J'imagine qu'il doit me croire candide. Mais on est définitivement pas parti avec les mêmes armes, ni les mêmes aspirations... Le resto était dégueu, il était tard, j'étais fatiguée. Je me suis ennivrée, cocktail maison au litchi, demi bouteille de vin de table bien immonde, rien que pour moi. On a mangé, parlé de tout et de rien, fait semblant bien comme il fallait. Avec mon rhume et l'éclat du rouge dans mes veines, j'avais pas le temps de me rendre compte que je m'ennuyais, ni le temps de m'angoisser à remplir les blancs, j'animais sereinement.
Depuis qu'on était entré, j'avais remarqué un type tout seul à sa table en train de manger, et il me plaisait, il avait quelque chose de bien particulier, peut-être sa façon d'être habillé, perdu quelque part entre la loositude et le maintien des apparences, et son regard ni dur ni pathétique, juste très seul.
Et puis, vers la fin de notre repas, il y a deux mecs visiblement bien éméchés qui sont descendus du premier étage pour payer. Ils avaient l'alcool volubile et ridicule, surtout un qui a attiré mon attention. Il portait bien, joli veste en velours noir, cheveux un rien trop long, mais en bataille, il sentait le pétard, une certaine forme d'arrogance, l'appart pourrave, les pâtes à la carbonara les jours de fête et les longues discussions jusqu'à l'aube, aussi... Ils ont commencé à discuter avec le serveur chinois, qui était bien sûr déférent mais la distance qu'il mettait entre lui et eux était très révélatrice finalement. Le garçon à la veste de velours étalait ses connaissances pour les "vérifier" ah oui c'est cantonnais ici d'accord et d'ailleurs, là bas, ils parlent telle langue, c'est bien ça?
Et puis, il s'est mis à discuter avec le type qui mangeait tout seul. Ils se sont mis à parler de la Belgique... Et le monsieur a tenu encore à nous dispenser sa grande connaissance de la vie, en bafouillant à moitié parce que l'alcool lui emmèlait les mots.
Je riais aux éclats en l'entendant parler...
Il s'est alors approché de nous. Et l'occasion était trop belle. J'ai fait la maligne... Comme j'aime la faire, un poil sarcastique, un poil bien trop franche aussi, l'attitude distanciée qui prend de haut... Mais qui ne se prends pas au sérieux non plus... Pas méchante quoi...
tu serais pas un peu aviné, toi, par hasard?
dans un resto chinois, le vin, c'est quand même aléatoire...
aléatoire? comment ça?
aléatoire ... random quoi
non mais merci, je sais ce que ça veut dire aléatoire, je me demandais plutôt quel rapport il pouvait y avoir avec la choucroute
ben, disons que dans les chinois, la qualité du vin, c'est pas ça
J'ai soulevé ma demi bouteille (qui se dévissait, j'avais jamais vu ça, une bouteille de rouge qui se dévisse mais où va le monde) en lui faisant un sourire de profonde connivence
je suis bien placée pour le savoir mais encore une fois, le vin n'a pas besoin d'être bon pour te mettre dans l'état dans lequel tu es
On a continué à jouer les gammes de nos egos et de nos sarcasmes ainsi, j'ai bien ri, lui aussi... Mon ami me regardait faire sans prendre trop part aux festivités. L'inconnu nous a laissés plusieurs fois en s'excusant de nous avoir dérangés.
La dernière fois, je l'ai regardé et je lui ai dit
tu ne nous déranges pas par contre je crois que tu as un problème de paranoïa... tu devrais essayer de soigner ça...
Il a renié avoir un tel problème... Et puis plus tard, il nous a dit :
eh bien vous les amis, ne changez pas, vous êtes bien sympathiques, alors restez comme vous êtes...
Et c'est ainsi qu'il m'a imposée le Game Over.
Lui et son ami ont quitté le restaurant. Le serveur m'a apportée mon dessert : Beignet de bananes flambé.


De toute façon, moi, tout ce qui contient de l'alcool...

mercredi, décembre 06, 2006

Lettre (d'exception) ouverte à ma petite loutre.

Ma blonde Marie, oui, blonde comme les blés (si les blés connaissent l'ogééminisation méchée - tu as vu comme je pense à l'environnement quand je pense à toi, tu es le pavé dans ma mare de je m'en foutisme écologique, tu démantèles mon no future fringuant et coupable), si je mets l'accent sur ta blondeur, ce n'est pas pour m'abandonner à une pseudo étude ethnologique qui viserait à dire que contrairement aux autres (blondes), tu serais intelligente, puisque moi-même, je le suis (blonde, mais personne ne peut le voir puisque je le cache sous de la peinture pour cheveux, ah ah!) et que je sais bien que je suis intelligente et donc toi aussi (CQFD). J'irai même jusqu'à ajouter que la théorie sur la bêtise supposée des blondes, si elle a jamais eu quelques fondements est aujourd'hui complètement obsolète puisqu'en nos sombres jours, être stupide et ignare, c'est bien mieux vu et beaucoup plus apprécié, la blonde en tire donc son parti et est en fait hein beaucoup plus intelligente que les autres. Non mais.
Bref, si je parle de ta blondeur, de ta blonditude, de ta façon d'être blonde envers et contre tout, c'est pour que tout le monde s'y retrouve puisqu'ah! tu n'es pas la seule Marie dans ma vie et l'autre est plutôt brune. Voilà. Maintenant que tous savent que je parle bien de toi et non de l'autre (Marie), on va pouvoir avancer.
Petites choses qui doivent être précisées : Marie, tu es belle (autant en dedans qu'en dehors hein), tu es drôle, tu es vivante (cela frise l'hystérie mais puisque cela nous est commun, je ne te jetterai aucune pierre, ni la première ni pas d'autre, de toute façon, je sais pas pas où je pourrais en trouver par ici des pierres).
Marie, un jour, je réussirai à enregistrer ton rire, en photo, en vrai -en son quoi, en mots, tellement il éclate, tombe en cascades (mais genre vraies cascades, assumant au plus fort de leur potentiel leur fonction de cascades), ton rire me surprend à chaque fois, pas parce que je l'attends pas mais parce qu'il a TOUJOURS cette profonde honnêteté, il vient du coeur, des tripes, il prend au passage tout ce qui te remue de l'intérieur et fait mal et c'est une onde (de choc) (de joie) qui t'envahit et s'échappe de toi et me bouleverse, comme un tremblement de terre héroïque. Ton rire est courageux, et franc et beau.
Je vais m'arrêter là sinon tu ne vas plus jamais oser (rire).
Marie, si j'étais un homme, je serais éperdumment amoureux de toi. De toute façon, dès les premières minutes de notre rencontre, j'ai décidé que je t'aimais, faut dire que nous étions passablement éthylisées toi et moi. Pourtant, je me souviens avoir fait ce choix en toute conscience. Après tout, l'alcool révèle souvent des choses qui ne sont qu'en gestation, ne demandent qu'à éclore... J'avoue quand même qu'ensuite j'ai eu peur de cette grande déclaration.
Après tout, tu ne me connaissais pas, et tu aurais très bien pu penser mais c'est qui cette malade psychopathe du cerveau pas finie qui a pas d'amis ou quoi pour me jeter à la face tous ces sentiments avinés et sans grand fondement mais non, non, non, ça ne s'est pas du tout passer comme ça.
Il y avait aussi l'angoisse de m'être trompée et d'être finalement déçue, mais une fois encore, non, non, non...
Si à cet instant-là, j'ai fait un choix, faut bien avouer que maintenant je pourrais pas prendre la décision inverse. Parce que chaque jour qui passe, je t'aime plus encore, que c'est exponentiel et incontrôlable et que faut bien le dire je n'ai aucune prise dessus (comme quoi la NON-maîtrise de certaines choses, ça a parfois du bon ;) )
Marie, je t'ai déjà dit que si j'aimais les filles (mais, il faudrait que toi aussi tu vires sa cutie dans ce cas-là) ou si j'étais un homme, je serais amoureuse de toi à la folie, mais je ne t'ai jamais dit ce que je ferais en ce cas-là...

Un soleil qui se lève, non pas parce que c'est joli, les couleurs, donc un soleil qui se lève parce que c'est l'aube de l'humanité, c'est la lumière qui prend possession de chaque chose pour les révèler, comme l'éclat de tes yeux, et tes gestes plus fluides, la grâce de la première femme de ce monde...
Marie, je te lirais des poèmes d'Eluard, d'Aragon et des extraits des romans de Gide. Et je croquerais chaque petit bout de toi, comme un dessinateur avide, mais en mots, les croquis, et je les planquerais partout et tu tomberais dessus genre en ouvrant le frigo ou en te lavant les dents. Ma prose décrirait, ou se voudrait décrire ton impétuosité, ta nature de femme-enfant, de vamp aussi. Je n'oublierais pas la constellation que tu es, éparse et si dense à la fois, scintillante de toute façon. Je laisserai place à la noirceur aussi, à la souffrance, ces moments où l'on sombre sans trop savoir pourquoi, la solitude qui peut nous ravir le bonheur. J'apprendrais tes faiblesses et tes colères, je respecterais tes silences et tes défiances... Marie, si j'étais un homme, j'écrirais ce morceau pour toi.

Maintenant, tu sais bien que Benjamin a toujours rêvé que toi et moi, nous nous adonnions à un saphisme languissant et baudelairien... MAIS, NE REVE PAS BENJAMIN, NOUS NE REALISERONS PAS TES FANTASMES.

En vérité, si j'ai eu envie d'écrire et d'exprimer tout cela, c'est parce que dans ce sentiment-là, il y a quelque chose de profondément réconfortant pour moi. Et je sais que tu comprends pourquoi. Et je sais que ça peut "marcher" sur toi aussi... :)

Je t'embrasse, ma petite loutre.

mardi, décembre 05, 2006

«Tout ment en l'absence d'amour.» H.Bataille

Puisque je ne suis capable de rien ces derniers temps exceptés de vains geignements poussifs. *Berk, berk, berk* Je vais aller voir ailleurs si j'y suis pour une durée indéterminée...
Bisoutes à tous.

samedi, décembre 02, 2006

Désoeuvrement

Je viens de me rendre compte que ça devait se sentir que j'étais là à rien faire chez moi, en arrêt maladie, je commente chez tout le monde et je fais des notes presque tous les deux jours. Pourtant Dieu sait (ou pas) que j'en ai des choses à faire même en restant chez moi.
Mais, je sais pas, je regarde ma map et je vois que je viens de passer la barre des 3000 visiteurs. Après je pleure(enfin, pas pour de vrai hein), parce que personne ne laisse de commentaires. Mais bon quelque part je trouve ça pathétique.
Un ami m'a dit que je devrais faire une note de menace, genre "si vous me commentez pas, ok, j'arrête"
C'est déjà presque moins pathétique. Ou au moins, c'est plutôt belliqueux et donc volontaire (ouais, si on veut).
Quand j'ai commencé ce blog, je voulais pas qu'il soit comme l'idée que je me faisais des blogs, mais c'est vrai qu'à ce moment là, je connaissais pas Ab6, ni Sam, ni Hug ou Br'in tout récemment.
A l'époque donc, je voulais faire un blog littéraire ou je ne publierais que des textes disons fictifs ou du moins à dimension poétique.
Mais comme mes idées au fur et à mesure que je les ai, je me dis "ah vaudrait mieux les garder pour ton roman" ben, c'est vrai que voilà quoi...
Et en le feuilletant un peu, avec le recul, je me suis rendue compte que finalement mon blog m'aide vraiment à écrire, pas comme je l'aurais pensé mais, il m'aide.
Ca me permet de mettre en mots mes angoisses de justement me retrouver à court de mots...
Je viens de regarder Mulholland Drive... Il y a de ces films... qui vous donnent envie d'en écrire, c'est assez dingue...
Ouais, ouais, parce que vous savez quoi? (On m'a dit que j'avais le droit d'étaler mes prouesses, et que si les gens ils étaient assez bêtes pour croire que c'était par vanité que je faisais ça, ben que c'était tant pis pour eux, donc ben je me lâche)
J'ai coécrit un scénario. Ouais ouais, c'est vrai. Même que ici y'a un résumé de ce que c'est. Et que j'ai même joué dedans, mais ça encore, je veux pas trop m'en vanter. Parce que jouer, c'est pas du tout mon truc... Mais alors vraiment pas. Et puis en plus, c'était pas facile. Parce que le rôle que je jouais, c'était celui d'une femme passive, en tous points dépassée par les évènements. A priori, ça ne me ressemblait pas du tout... Pourtant pour réussir à la jouer, j'ai dû aller chercher des choses en moi que je n'aurais pas soupçonnées. Comme la soumission, la peur, la paralysie face à cet autre qui se révèle si hostile... Quelque part, c'est bien, je sais que je peux être dangereuse pour moi-même. Dans un sens, j'en ai vraiment retiré quelque chose de cette expérience, il n'en reste pas moins que je préfère vraiment être une femme de l'ombre. :)
Et ce n'est pas simplement (enfin presque) parce que la modestie ça a la classe.
J'ai vraiment aimé jouer la scène finale, celle où les deux personnages se rejoignent finalement aux confins d'eux-mêmes et de leurs folies... Je n'en dirai pas plus, on sait jamais qu'un jour, on soit riche et célèbre et qu'on fasse des versions remastérisées des films qu'on faisait quand on était jeune dans un énorme coffret qui coûtera la peau du cul. Hé hé.
Oh et puis mince, chais même pas pourquoi je me casse la tête.
Vous allez me commenter ouais?
Sinon, je vous jure, j'arrête.

(J'ai l'air crédible, là?)

vendredi, décembre 01, 2006

Dans l'antre de la Bête - 1


D'un côté, on s'impressionne mutuellement en citant tour à tour des extraits de films, de sketches des Monty Python et tu as vu ci, et tu as vu mi, ah ah ah c'est vraiment trop drôle et celui il faudrait que je le vois ah ah ah. De l'autre, on lit à haute voix un morceau de livre au parlé très imagé entre le vulgaire et le littéraire (je n'y mettrais pas ma main à couper mais ça pourrait bien être du Yann Moix ou pire encore : du Houellebeck)
En face, on a deux pépettes qui font semblant de réviser leurs déclinaisons latines mais qui en fait non matent goûlumment le type qui vend le thé, le café (30 cents, c'est quand même pas cher) et tout ce qui bouge dans la pièce de leurs regards avisés et on sent que ça fait des jugements dans leurs cerveaux et rien que de les regarder faire, c'est désagréable. Au fond, au second plan donc, on a trois types qui tchappent, ils ont pas l'air vraiment étudiants, un peu trop agés pour ça, mais peut-être suis je mauvaise langue puisque ça manipule délicatement un Canard Enchaîné. Et après, ça entre et puis ça fait des mamours, ça se roule des pelles. Eh, la décence, les gars z'avaient oublié? Y'a des hôtels pour ça quand même! Et me dîtes pas que je suis jalouse, parce que j'ai personne sur qui baver à l'intérieur, non, non, je suis juste réac.
Dieu de dieu, j'ai bientôt 22 ans et qu'est ce que j'aime pas les jeunes.