jeudi, avril 26, 2007

La trahison n'est qu'une question de dates.

Zyva, clique, Maestro.

Il paraît que ce n'est pas si terrible que ça de se faire trahir.

Il paraît que ça évente la peur, qu'on peut retirer ce qui moisissait depuis trop longtemps à l'intérieur. Qu'on peut enfin savoir où était la vérité.

Se faire trahir, en fin de compte, c'est salutaire, hein?

Première leçon : Les points de suspension.
Deuxième leçon : Le point final.

Je suis un instrument de mythologie où la fatalité a pris sa part la plus belle... Mwahahaha.

Je suis une paria, une traîtresse, j'ai joué mon rôle jusqu'au bout.

Une putain d'imbécile qui s'ignore, une paralysée de l'émotion.

Une qui fait semblant de jouir, qui ne sait pas vraiment ce que c'est.

Mon plaisir est irrémédiablement sale et obscène, puisque vain.


Je suis une agnostique de l'orgasme : J'aimerais bien y croire mais en fait, non.

5 commentaires:

mlys a dit…

Je t'adore ma petite emi ...Une heure au téléphone avec toi et me voilà repartie comme en 40 !!! Merci pour tout, je suis tellement contente de t'avoir croisée un jour.

Je t'adore.

Flower

Anonyme a dit…

Tout pareil.
Je t'embrasse.

Bip bip et coyote corporation a dit…

-_-'.....

Anonyme a dit…

la trahison, une question de dates...

les trains y sont, c'est une question de dattes...

bon, oui, c'est vrai que la certitude de savoir où ça cloche ça soulage peut être...

N'empeche, ça fait mal au seins...

Emi a dit…

Flower : ça me touche beaucoup de savoir que j'ai pu un peu te remonter le moral... Le fait que tu m'écoutes m'aide beaucoup aussi...

Kini : on se comprend toi et moi... Et être trop les mêmes, ça rend parfois les choses difficiles ;)

Yves : au lit! Tu as plus rien à dire parce que d'ici, je vois tes cernes... Tu as été réduit en esclavage par la Sainte Vierge (hum), si c'est pas une honte ça...

Monsieur Toujours raison : Outre ton essai de jeu de mots tout pourri (mais je suis sûre que tu en as hautement conscience), c'est pas à moi qu'il faut demander si ça soulage de savoir où était le problème... Je suis soit disant la méchante menteuse dans l'histoire... Voilà ce qu'il se passe quand on essaie de coller à ce que l'autre veut que l'on soit pour ne pas le perdre... On finit par le perdre. Il vaut peut-être mieux ça que se perdre soi-même au bout du compte...
Mais oui, d'un côté comme de l'autre, j'imagine que ça fait mal aux seins...
Perso, j'ai vraiment beaucoup de quoi avoir mal (hé, je continue simplement dans l'élégance de ton expression ;))