mercredi, avril 18, 2007

Poetry - Nothing Else? ... Nothing Else.

Lui, il m'a dit qu'il me trouvait belle.
Tu es belle... Tu es très belle.
Lui, il m'a dit qu'il aimait mes seins.
Qu'il n'en avait jamais vu d'aussi beaux.
Pareil pour mon sourire, jamais rien vu de tel, non jamais.
Et ce désir de me posséder dans ses yeux, qui m'a envoyée sans détour aux confins de moi-même...
La langue déliée, prends-moi, j'aime te sentir en moi, prends-moi.
Et son respect de ça, et sa joie carnassière à l'entendre, à m'entendre le dire.
Lui, il m'a dit qu'il ne s'y attendait pas à ça, mais qu'il avait cette attirance terrible pour moi, qu'il ne pouvait pas aller contre...
Lui, il m'a dit j'ai une femme.
Je lui ai répondu que je savais, qu'il l'avait subtilement placé dans la conversation avant que tout ne parte en vrille.
Il a dit ah bon d'un air réellement surpris et j'ai ri.
Lui, il m'a dit j'aime quand tu ris, quand tu souris, vraiment, tu as beaucoup souri ce soir, et pourtant hier, sur MSN, tu avais l'air triste... Pourquoi?
Un temps.
Quelqu'un...
Un temps.
Quelqu'un qui n'a rien compris alors...
Oui... Ca doit être ça.

[Oui, c'est exactement ça : quelqu'un qui n'a rien compris, rien, mais alors rien du tout]

Lui, il m'a dit que j'étais belle.
Que nous en serions arrivés là beaucoup plus tôt s'il avait su que j'étais aussi accueuillante.
Lui, il m'a dit qu'il se sentait bien en moi.
Lui, il n'a pas eu peur de se donner, parce qu'il n'avait pas non plus peur de prendre.
Lui, il m'a fait sentir que j'étais unique, que c'était moi qu'il voulait.
Lui, toujours en moi, il m'a dit qu'il ne m'imaginait pas comme ça, que mon regard changeait quand je faisais l'amour, que j'avais l'air plus libre.
Lui, il m'a demandée pourquoi je ne souriais plus.
Alors je lui ai souri...

Lui, il a compris que je ne pourrais pas supporter la demi-mesure, que si on se donnait, c'était entièrement.
Que je haïssais les clichés, que pour rien au monde, j'aurais voulu mettre les pieds dedans, essayer d'y coller.
Que cela me faisait peur contrairement aux gens qui habituellement s'y sentent rassurés.
Que ce que je voulais, c'était me sentir libre.

Que seul compte l'instant présent, cet élan vital.

Lui, il a ressenti que je n'étais que poésie, et que chacun de mes désirs, chacun de mes actes, que toutes mes émotions, tous mes sentiments, tous, sans exception, sont à son service à elle.
Et à rien d'autre.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est sucré...

mais moi, je dis il est amoureux si il pense ce qu'il a dit...

Emi a dit…

Amoureux... non.
A(i)mant... sûrement :)

mlys a dit…

Mince ...j'ai écrit un petit message mais à cause d'une fausse manipulation de mon ordi, il a disparu. Je recommence donc ...

Je te disais que ton post était très joli. Que cet homme aimant ou amant était touchant. Qu'il allait devenir sans aucun doute amoureux dans peu de temps. Parce qu'on est toujours amoureux des gens libres ... Que j'aimerais vivre ainsi " Que seul compte l'instant présent, cet élan vital". Merci. Merci pour cet instant de poésie pure.

Je t'embrasse affectueusement.

Flower

Bip bip et coyote corporation a dit…

Je dirai que tu t'ai bien fait baiser... et dans les regles de l'art en plus.
Tu le, ou la, prends dans tout les sens du termes ;)

Emi a dit…

FBK : on tombe amoureux des gens libres?
Je ne sais pas... J'ai souvent l'impression qu'ils fascinent plus qu'autre chose.
Certains se laissent aller à l'attirance, d'autres à la répulsion... Ca peut faire toute la différence.

Yves : Oui, oui, on peut le dire comme ça...
Mais, diable, j'ai aimé ça ;)