dimanche, avril 01, 2007

La Quête

Musique, Maestro : Tu as le droit et le devoir de cliquer.

Il y a des règles à suivre. Suffisamment perdus dans les entrelacs de nos émotions, on pourrait peut-être arriver à ne plus les distinguer. La ferveur ou l'aversion, la dignité ou l'oubli...
J'ai cru qu'à un moment ou à un autre, on m'enseignerait les différences entre ces choses-là, mais tout se mélange en une bouillie infâme de mots, raisonnements dont la logique s'esbaudit dans une clarté téméraire, les rouages mis à nu... Pour votre plus grand plaisir!
Et applaudissons les mises en scène pathétiques, appelons-les par d'autres noms, donnons-leur d'autres significations, histoire que cela reste supportable.
Même déshabillés, on continuerait à jouer la nudité, la pudeur et puis enfin! : L'affranchissement.
Autant de rôles à adopter, autant de personnages de chair et d'encre.
Oh, bien sûr, elle a la couleur du sang, rouge vif, l'encre, elle en a le goût et l'odeur aussi...
Pourrait-on pour autant nous traiter de faussaires, vous, moi, n'importe qui?
En mentant, ne dit-on jamais que la vérité?

3 commentaires:

Bip bip et coyote corporation a dit…

oui le sang, certains le voit rouge, d'autre un peu plus bleue... certains le voit gris aussi. Le principal a mon sens etant que du sang reste du sang, et que l'on devrait plus prendre en compte ce point commun, plutot que de continuer a jouer à "trouver l'intrus" en mettant l'accent sur la difference.
La difference est une bonne chose dans la construction et l'evolution de toute chose. Mais certaines balivernes peuvent tendre vers l'absurde.

Emi a dit…

hum, Yves, je veux pas dire mais je crois que t'as rien compris à mon texte...
En même temps, je dis pas, il est pas forcément facile d'accès...
Mais bon, il parle plus de la problèmatique de l'écrivain à toujours faire des gens autour de lui des personnages.
Et donc "de chair et d'encre", c'est une métaphore pour exprimer ça.
Il ne s'agit donc pas de sang dans mon histoire mais réellement d'encre...
Cependant,bon, je laisse forcément une liberté d'interprétation, si ça en le gôut, l'odeur et la couleur... Si ça le symbolise, peut-être que "quand même", ça en est?
Donc ce n'est pas un texte sur la différence, c'est un texte sur la recherche d'une identité aussi variable soit-elle...

(la source, chou)

(je vois que t'as écrit ton comment à 4h13... Le rhum, ça tape sur la tête, fais gaffe... J'espère que tu fais pas d'insomnies à nouveau, et euh, on s'appelle, on se fait une bouffe?)

Bip bip et coyote corporation a dit…

haha, oui lendemain de nuit difficile...
Perso, je trouve que le commentaire est en plein dedans en meme temps c tellement large ce que j'aborde que pourrait y mettre tout et n'importe quoi (le fameux absurde...).
Mais moi aussi je te renvois la balle et te donnes ta liberte d'interpretation...
biz ma grande ;)