mardi, avril 03, 2007

Avinée, assignée

Il pleut.
Ce soir : pâtes ou pâtes?
Optons pour la richesse intérieure.
Ecrivons de ces mots, sans grand ménagement, on arrivera peut-être à faire quelque chose de valable.
Laissons courir les doigts sur le clavier (cendres et tabac s'insinuent dedans, consciencieusement).
Rions de ce désespoir tardif, rions de tout, soyons désinvoltes, n'ayons peur de rien.
Ca brûle à l'intérieur.
Du feu froid et sacré des dénis.
Avons-nous déjà tout misé?
Il faut trouver une cohérence à tout ça, n'est ce pas?
Non non non.
Il ne faut pas.
Qui peut dire ce qui est courage ou lâcheté?
S'il y a quelqu'un dans la salle qui sait, qu'il lève le doigt.
On ne l'écoutera pas parler.
Savoir qu'il sait se révèlera suffisant.
Et nous rirons, encore...

Il s'efface au fur et à mesure.
Il ne laisse même plus la trace des ses pas quand il s'en va.
Il ne fait que m'observer, il est un peu triste.
Le chien de mes rêves a toute la mélancolie du monde dans ses yeux.
Le chien de mes rêves a toute la transparence du siècle dans son regard.
Ecrasé, en plein coeur.
C'est beau, c'est beau tout ça.

Je vomirais sur ces dénivelés de souffrance, sur la Raison, sur ce qu'on veut me faire accepter comme normal.

Je vomirais mes tripes aussi, et vous verrez mieux les mots qui s'entortillent au dedans.

La tendresse qui ne se réclame pas.

Et, oui, ne vous inquiètez pas. Vous rirez encore.

Ne vous souciez pas pour moi, vraiment.
Je finirai bien par l'apprendre : l'humilité.
A force de me faire piétiner. Ca viendra tout seul, vous verrez.

Allons, enfants de la patrie, l'heure de gloire est arrivée.

3 commentaires:

pititisa a dit…

Plus je te lis plus j'ai envie...
Merci ma toute belle.

Anonyme a dit…

Eh bien, tu étais très en forme quand tu as écrit ça! bravo, c'est... beau. Très beau, très bien écrit. Rien à redire dans le style!

Anonyme a dit…

Il n'y a à la fois rien à ajouter et tant à dire...