mercredi, mars 28, 2007

Mais ouiiiiiiii

Clique, encore et toujours.

Il y a des jours comme ça...
Je me suis réveillée à côté de lui, il m'a fait du café. J'ai meusseuné un ami : "on-se-retrouve-en-ville, on-mange-ensemble?"
Oui oui oui, dans la foulée.
Dehors il faisait beau, mais beau.
J'ai marché, je n'ai pas pris le temps de m'arrêter pour regarder la Garonne, je regardais droit devant moi, rien ne pouvait m'arrêter, me détourner.
On a virevolté, mangé un kébab rue Pargaminières et puis, et puis, on a discuté, de tout de rien, de ce qui est en train de changer, de ce qui au fond reste toujours, toujours pareil.
Des découvertes que l'on fait, de l'importance subite que peuvent prendre les choses, alors on s'avoue qu'on s'y attendait un peu, qu'on a juste tout fait pour. Mais, ce qui reste surprenant, c'est cette limpidité, cette clarté, même plus aveuglante...
Et mes mots ont coulé, eau de source, tristesse et joie glacée, mais pas glaçante, plutôt enveloppante, dans les promesses d'été trop chaud, rafraichis-toi, protège-toi du soleil mon amour, protègez-vous mes amours...
A la terrasse du Café de la Concorde, avec ces amants qui ne le sont encore qu'à peine, qu'une esquisse de passion, et qui s'embrassent soudainement à pleine bouche, le coeur sûrement affolé, et leurs voisins qui rient devant leur impudeur, et le couple qui rougit, qui s'excuse, plus génés par ce qu'ils découvrent entre eux, au fond, que de ce que les autres peuvent bien en penser, mais tout du moins, la preuve immédiate que ça existe, que c'est réel, et que ça n'appartient qu'à eux...
Les tasses de café et les verres d'eau, la musique dans mes oreilles, ces mots qui ne se font plus prier, un autre endroit, un autre bar, d'autres personnes, d'autres regards, un picon bière, les cigarettes offertes... Tout est touché, goûté, savouré, et puis l'avenir rêvé est soudainement là, présent.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Wa-ouuuuuuuuuuuuh......
Eh, fais pas ta pute, tu m en donnes du soleil?

Pico a dit…

Va mourir toi, t'es à Londres, on n'a pas de soleil quand on est autant en Angleterre que toi.

Bip bip et coyote corporation a dit…

Apres etre "onde sensuelle" (merci -M-), je voudrai bien etre un soleil, y'a la queue en ce moment (haha). mais je passerai te voir te donner un peu de chaleur si tu en as encore besoin.
C bien Emi, kiff la life....

Emi a dit…

Ben : du soleil, je t'en donne quand tu veux :)

Pico : ouuuuh, comment ça sent la jalousie à plein nez ça :)

Yves : hiiiii hi hi (on se comprend hein)

Anonyme a dit…

Ah ah et moi je connais le décor, yessssssssssss! Je connais aussi les sentiments que tu décris si bien. (Mais là ce matin, pour ce qui est du soleil, le londonien peut rire à en crever paske kepouic!)