samedi, février 10, 2007

Soleil lui même ne voit si le ciel s'éclaire...


Maestro, clique, et que c'est trop beau, et que t'as pas le droit de faire autrement.


D'où est venu ce changement? Cet imperceptible moment où tout a changé, inexorablement? Est-il identifiable? Y a-t-il une suite d'évènements connexes qui m'ont amenée à ce présent état? Et encore, "état" est restrictif, réducteur... Y a-t-il un jour à marquer d'une pierre blanche, une seconde
pénétrée? Est-ce un enchaînement à la fatalité avérée? Tout semble absurde : C'est vrai, la musique mauvaise, mon ivresse, le désir que j'ai de lui, implacable, irrépressible, à vrai dire, je l'espèrais, je l'attendais, un peu comme le messie, je n'étais pas sûre qu'il advienne, et il est là, et je ne peux rien contre, et j'en jouis, sérieusement et sans ambajes, je jouis de savoir qu'il y a au moins une personne sur cette planète, dans mon monde, contre laquelle je ne peux rien, contre laquelle je suis démunie, contre ou... tout contre, mais honnêtement, sincèrement, quelle importance?
Quel a été le point de non-retour? Prend-il sa source bien plus loin que je ne pourrais l'imaginer, dans un passé que j'ai peine à entrevoir? Est ce parce qu'où que j'aille, j'ai toujours été l'Etrangère, celle qui n'est pas d'ici, l'étrangère, et surtout l'Etrange, aussi?
J'aurais laissé les autres me séparer de moi-même, j'aurais voulu croire que c'était le seul chemin, la seule possibilité pour moi de survivre...
Quel a été le point de non-retour où étouffant, hurlant intérieurement sans que personne ne puisse m'entendre, peut-être même pas moi-même, ais-je commencé à réémerger?
Est ce que cela a été le jour où il m'a quittée? Ce jour où, perdant une sensation, une émotion d'une violence inouie qui venait subitement d'enflammer ma vie, j'ai cru mourir de l'avoir vu s'envoler loin, loin, si loin? Et les catacombes, et l'horreur, et la peur, le froid, l'abandon, la mort. Il fallait bien vivre. Il fallait bien croire que cette lumière, que cet embrasement pouvait exister à nouveau. Et il fallait bien accepter pour cela que j'en avais été l'unique source, que j'en suis l'unique source.

Je n'ai pas besoin de toi, je le sais.
Et cette phrase, prononcée hier, sonne comme une déclaration d'amour...

Une vérité fascinante.

La Liberté, que l'on s'offre.

Quand est-ce que cela a commencé?
Peut-être même avant ma propre existence... Peut-être que ça ne devrait être ni plus, ni moins, que l'histoire de chacun, que l'Histoire de tous.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

va encore falloir que je revienne pour apprécier...
J'y arrive jamais du premier coup...
zut zut zut
:o)