lundi, février 05, 2007

Frigidité et consorts.


Maintenant, ça ne s'arrangera plus.
C'est une certitude grinçante et tranchante comme une lame de rasoir un peu rouillée.
Ne crevons pas l'abcès, arrachons la verrue et que l'on n'en parle plus.

A des milliers de kilomètres de là, même drame, mêmes visages boursouflés, bouffis.
Les lèvres charnues et craquelées, ouverte sur le barrage de grandes dents, l'expression figée et béate d'un grotesque de rigueur.

-Ah ah, j'ai bien ri, diront-ils.
Et, ils auront raison, bien sûr.
Mais, le ciel s'obscurcit, et voici les grands mirages.

On passera un peu de papier de verre sur les Grandes Souffrances et on annoncera avec un entrain non dissimulé les apocalypses à venir.

On n'arrosera plus les plantes, et on ne nourrira plus le Chien.

Oh, on peut déjà en voir des mutineries de part et d'autres, les corps flottants, sur le ventre, à la dérive et les remoux qui affleurent.
Nous mousserons d'amertume les grands espaces.
Tiens, prends un efferalgan, attends, il n'a pas fini de se dissoudre.
On communiera aussi.

Hargneusement.
Sans autre procédé, que celui d'un dépouillement final et souverain.


Ah là là!

Quelle débandade...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

papier de verre? Tu le fais exprêt pour me narguer...
TOn texte me reste un peu mystérieux tout de même...

Anonyme a dit…

moi ça me fait penser à une blague le papier de verre. Sais tu que dit un aveugle à qui tu donnes du papier de verre ? ... ouh c'est écrit petit...