jeudi, juillet 12, 2007

Demain ou hier, l'Amour

Je ne parle pas. Je ne veux pas laisser de traces, je n'aime pas ça.
Je me masque, le chemin inverse existe, il est dérobé à leurs vues.
Mon étrangeté est mon extrémité.
Le mystère dont on ne doit pas se défaire.

L'inconnu, la servilité et la liberté qu'il implique.


L'ignorance rétroactive, la foi déclinante.

Ou le soulagement amer.

Ou (où) l'expectation, vitale :


La Source.

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6 commentaires:

Pierre a dit…

Mais qu'est ce que tu racontes, tu parles très bien le poème...

Anonyme a dit…

Tu pétilles de partout, c'est l'été qui te fait cet effet?
;-)

mlys a dit…

coucou Emi

Je constate que tu es en pleine période de création ...J'aime toujours autant te lire, parfois de chercher la part de toi dans tes mots, m'identifier aussi ...Tu écris toujours aussi bien, continue ma belle.

Je t'embrasse.

MLYS

Anonyme a dit…

marcher

en cercle

dans le sens contraire

des aiguilles d’une montre

peut-être

alors

le passage se fera

sans arbre

la mémoire

en efflorescence

Emi a dit…

Piero : merci

Ardalia : l'été, oui, c'est exactement l'été qui me fait cet effet :)

MLys : il faut qu'on s'appelle toi et moi, non mais!

Ismaël : à contre courant, ce n'est pas forcément à l'envers...

Bip bip et coyote corporation a dit…

Mmmm Emi et l'ete...;)
Mais au fait, qu'attendons nous des autres lorsque l'on parle?