mercredi, juillet 25, 2007

Abrégée







Partiellement inspiré par "L'Autre Côté de la Méditerranée"


Demain et aujourd'hui : les chrysanthèmes.
Pas d'hier. Jamais.
Le temps est une promesse non tenue : un secret de polichinelle.

Se vautrer, et pour mieux s'y faire, se vautrer encore.

(Devenir parjure)

Pourtant : Deviner la plaie.

La Mer absente en soi, dont l'autre ressent en n'importe quel lieu le reflux.

La brûlure diffuse, orgueilleusement ignorée, elle.

Pas d'oubli, pas de mémoire, pas d'appui.

Accueillir le désespoir déçu.
Les voilà : les chants morts, la résignation rieuse.

Le suicide falsifié.

La terre roussie voudrait se racheter une vertu.
Mais le ciel est un vide abîmé plutôt qu'abymé.

Il ne pleuvra plus.

Laisse donc le soleil finir son travail.

De cette façon, oui,

la Mort, je la vois comme si elle était toi ou... Moi.







2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Amiante,

Tu as changé le déco, non ?

J'adore le morceau du blog-it !

émi a dit…

Frenchmat : tu as de l'oeil, ouaip, c'est juste la bannière qui porte mon écriture maintenant...
Et le morceau dans le Blog-It, c'est Wax Taylor, un groupe français.
Ca claque, hein?