lundi, mars 26, 2007

Pour toi...

Clique, maestro.

J'ai décroché mon téléphone, qui c'était ?
Ca aurait pu être n'importe qui.
La liste est longue de ces gens qui pourraient m'appeler...
Mais, ce n'est jamais n'importe qui, en fait.
On a parlé longtemps, je l'ai faite rire.
C'est ça ma grande croisade, faire rire les gens, leur procurer un peu de joie...
Pour qu'ils m'aiment bien, et qu'ils ne m'en veulent pas de quoi, d'être qui je suis?
C'est tellement irrationnel ce genre d'idées... Là, ça me fait sourire.
Si elle a choisi de m'appeler, c'est bien qu'elle avait envie d'être avec moi, non?
Et puis, c'est la ronde de ces pensées à peine conscientes qui reprend malgré tout...
Et si elle se trompait? Si je n'étais pas celle qu'elle attendait vraiment?
Quand tombera le masque, quand se rendra-t-elle compte que je ne suis qu'une imposture?
Alors... Offrons-nous un peu de joie, un peu de divertissement avant que l'épée de Damoclès ne fasse son taff...
Et, elle ne tombe pas.
Alors, des fois, un peu, je suis rassurée.
Et elle me dit des choses gentilles, comme quoi je suis merveilleuse, et comme quoi je lui donne tant...
Et c'est comme si elle possédait un secret sur moi, quelque chose que je donne malgré moi, sans me rendre compte.
Mais qu'est ce que je donne?
Si je le fais malgré moi, c'est bien que je ne le contrôle pas, que je ne peux pas chercher à tromper l'autre?
Mais, si c'était inconscient?
Oui, parce que l'inconscient a toujours bon dos :)
Et puis, je me dis que ce qui compte, c'est elle... Sa générosité, sa gentillesse, sa candeur...
Combien elle ignore à quel point elle est candide, c'est étrange... Je ne l'ai jamais vue et pourtant, pour moi, elle est lumière pure.
Même quand elle est triste, elle ne s'éteint pas, c'est peut-être ça qui est le plus fascinant...
Cette constance.
Je ferme les yeux et je prends goût doucement au fait d'avoir quelqu'un comme ça dans ma vie. A petites doses, peut-être que je finirais par m'habituer...
Ou peut-être qu'on ne peut jamais s'habituer à avoir quelqu'un d'aussi rare à ses côtés...
Et que j'aurais toujours peur de perdre chacune des personnes que j'aime, parce qu'elles ont toutes quelque chose d'indéfinissable, et d'irremplaçable...

Je ne saurais dire qu'une chose : merci d'être toi Marie-Laure, merci d'être là, même si au fond, j'ignore vraiment pourquoi...


4 commentaires:

mlys a dit…

Que dire après une telle déclaration ? Merci ? Mais est-ce que ce petit mot "merci" peut englober tout ce que je ressens dans mon petit coeur actuellement ? Non, il n'est pas suffisant. Tu sais, je ne crois pas que tu sois une imposture, je ne crois pas que tu aies un masque. Je sais au fond de moi que tu as toujours été sincère, juste, pure. Tu m'as toujours montré ton vrai visage, jamais celui d'une autre ou celui d'apparat. Tu es douée d'une sensibilité rare et d'une générosité hors du commun. J'ai aimé dès le premier instant tes mots, ta voix à l'accent chantant, ta façon de voir le monde et de concevoir la vie, ta façon si particulière d'être toi. Je crois que c'est à moi de te remercier pour tout ce que tu m'apportes et pour tout ce que tu fais pour moi. Tu es un être tellement rare ...qu'on n'en rencontre très peu dans une vie. Je suis contente de t'avoir rencontrée ma très chère.

Je t'adore la plus merveilleuse et je t'embrasse très fort.

ML

Anonyme a dit…

Alors comme ça tu as un accent chantant ? Ok. Concours !

Emi a dit…

FBK : je vais mourir le visage cramoisi...

Hug : on a toujours un accent chantant pour les parisiennes...
Après je sais pas si l'accent toulousain vaut l'accent marseillais :)

Bip bip et coyote corporation a dit…

Comme dit la chanson, "la vie c'est plus marrant, c'est moi desesperant en chantant".
J'ai appris une chose de mes sejours en bretagne (et dans le monde celtique), autant dans le sud nous avons le soleil et l'élocution chantonnante, autant certaines entités du nord détiennent ce soleil dans le coeur.
Et des gens possèdent les deux... (les chanceux)