samedi, novembre 25, 2006


Le Salut

Trop d'émotions débiles
Ont épuisé mon pauvre corps
Qui à la moindre marque vacille
Sous ces démons qui l'honorent
Une amertume pillée sans fin
Recyclée! Ô La Belle Histoire
Une bête saugrenue qui geint
La voilà la Bête Noire!

Enfonce toi en moi, loin
Gémis ta faiblesse
Je suis le sacrifice humain
Pour toutes les détresses
La Pute, l'Animal
Celle qui accueuille tes râles
La Seule, l'Admirable
L'Unique Acte valable

Mon corps est ta fuite
Comme un immense vacarme
Des mots qu'on agite
Comme un poème sans charme
Un amour de rancune
Aux pitreries consommées
Sur fond de fosse commune
Nos âmes sont révulsées...

Je tiens à préciser que j'ai écrit ce poème il y a quelques années, il n'est donc pas directement lié à ce qu'il m'est arrivée...

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