lundi, novembre 20, 2006

Il s'est approché de moi. Il a dit "tu t'appelles comment?" avec un fort accent marocain. J'ai peut-être été plus expéditive que d'habitude. Je lui ai dit que cela ne m'intéressait pas de parler. Je n'avais pas le temps. Il a mis son bras autour de mon épaule. Et tout a dégénéré très vite. Il m'a passée le bras autour du cou, a resseré son étreinte "si tu cries, t'es mort". Je n'ai pas crié. J'ai gardé mon sang froid. Il a attrapé mon portable, je venais de laisser un message sur le répondeur d'un ami et je l'avais donc à la main. Il m'a dit qu'il voulait juste faire l'amour et qu'il me laisserait partir. Je me suis débattue, mes lunettes ont volé. Il m'a fait tomber par terre. A commencé à se frotter à moi. Puis s'est dégagé, je me suis relevée. Il avait mon sac dans les main. "Prends mon argent, si tu veux, mais laisse moi partir." Il a pris les 20€ que je venais de retirer au distributeur, il devait me suivre depuis là bas, je pense. A dit à nouveau qu'il voulait juste me faire l'amour... Je ne sais pas pourquoi, j'ai essayé de lui expliquer que c'était mal ce qu'il faisait. Il en a profité pour me resserer à nouveau, "si tu cries, t'es mort". Je ne pense pas qu'il avait de couteau, sinon, il l'aurait sorti, j'étais donc passablement rassurée là dessus. De toute façon, j'aurais pu hurler, personne ne m'aurait entendue, allée déserte, quelques voitures qui passaient à une grande vitesse. Il m'a fait tombée par terre, ma tête a cogné le sol. Il a commencé à aller et venir sur moi, je sentais son érection, et je me demandais bien comment on pouvait bander en telles circonstances. Il a mis sa langue dans ma bouche et j'ai eu un haut le coeur. Je me suis détournée. Il m'a dit "Comprends-moi, j'ai bu". Il a essayé de descendre mes collants et ma culotte mais je l'en ai empéché. Il a continué à aller et venir. Je ne sais pas s'il est arrivé au terme de son excitation, il n'avait même pas sorti son sexe. Toujours est il qu'il s'est relevé et qu'il est parti.
Je me suis levée aussi, et je suis allée à mon lieu de travail directement, j'étais juste sortie m'acheter un sandwich pendant mon heure de pause. Ironie du sort, la sandwicherie s'appelle "tout va bien"
J'ai sangloté nerveusement pendant les dix minutes de trajet. De là... Cigarette sur cigarette, police, samu, urgences. Hier, je suis allée porter plainte contre X. Demain, j'ai rendez-vous à la médecine légale. J'ai dû déjà répêter mon histoire une bonne douzaine de fois.
Il y a ces mots qui se détachent et qui tournent en boucle dans ma tête.
Lorsqu'il s'est relévé, il m'a dit :
" Moi, je vais par là et toi, par là, et maintenant, si tu veux, tu peux crier."
Pour quoi faire?

5 commentaires:

Kinishao a dit…

...

Anonyme a dit…

Bordel de merde...

Anonyme a dit…

J'ai honte pour tous les mecs du monde

Anonyme a dit…

je suis la, meme si je suis pas la...

Emi a dit…

à mon londonien personnel (il m'appartient il est qu'à moi) : je le sais, ne t'inquiète pas, suffit que je vois un type avec une veste bleue pour penser à toi. Tu me manques fort et je t'aime. J'espère te voir à Noël.