lundi, octobre 23, 2006

Aphonie

Ca tourne et ça tourne encore. Si je pouvais mettre ça en mots, je vous jure, je le ferais. Mais, je peux pas. Je cherche de l'air. Pas parce que j'en ai pas assez, mais parce que j'en ai trop. Oui. Je sais. C'est pas logique.
Alors, je cherche dans mes bouquins, dans ma musique, quelque chose qui pourrait évoquer un centième de ce qu'il se passe en moi, de ce que je ressens.
En musique, j'ai trouvé un écho.
En poésie, j'ai trouvé un apaisement fébrile (oui, je sais, c'est pas logique encore, mais, c'est comme ça, j'y peux rien moi).

Le temps s'échappe à tire-d'aile? Sois sans peur.
Et l'heureux sort n'est pas éternel?
Sois sans peur.
Profite de l'instant que te vaut la Fortune.
Sans regret, sans regard vers le ciel, sois sans peur.

Aujourd'hui sur demain tu ne peux avoir prise.
Penser au lendemain, c'est être d'humeur grise.
Ne perds pas cet instant, si ton coeur n'est pas noir
car nul ne sait comment nos demains se déguisent.

Et puis, tout se mélange...

Bois, c'est là l'éternité,
La récolte de la jeunesse.
A la saison des roses, du vin, des amis ivres...
Savoure un instant de bonheur ; la vie n'est rien d'autre. (1)

Mon coeur, ne te souviens point de ce triste monde.
Tu n'es pas futile, ne t'afflige pas en vain.
Ce qui fut est passé, ce qui n'a pas été n'apparaît point encore,
Prends ton plaisir sans t'affliger de l'un ou de l'autre.

(Les deux poèmes sont de lui -->) Omar Khayyâm.

Tout ça pour dire que je vais aller noyer mon ivresse... dans l'ivresse.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ah moi je l ai, moi je l ai (le livre)!!!!! ahahah

(toujours pas d apostrophes sur les claviers anglais )

Emi a dit…

Je pèche souvent par littérature éthylique... De la à dire que je me noie dans l'éthyslime littéraire aussi... Il n'y aurait qu'un pas. Faudra que je relise la dédicasse que je t'avais laissé dessus. :))