lundi, juillet 24, 2006

Misandrie (nf, v. 1970) haine ou mépris du sexe masculin.

Pouarf, ça pue.
Voilà pour le texte qui réhabilite les hommes.
Je vous l'avais promis mais sérieusement, je ne crois pas que les donzelles (de tout âge, s'entend) à la cervelle d'oiseau puissent être le centre d'un de mes textes. Rien que d'y penser, je suis fatiguée.
Moi, j'aime les hommes.
Alors, on pourra les traiter de tout, de lâches, d'inconstants, d'égoïstes, je ne vois pas vraiment la différence majeure qu'il y peut y avoir entre nous.
Si les femmes ont besoin de se sentir supérieures en assenant que leur sensibilité les rend meilleures que les hommes, je trouve ça aussi stupide et répugnant que des siècles de domination masculine.
On dit qu'il y a toujours un dominant et un dominé... Qui a le plus besoin de l'autre? Question pour le moins stérile.
Le manque de perspective psychologique, la facilité avec laquelle on se laisse bercer par des archétypes bien confortables, histoire de ne surtout pas remettre en question notre morale prémachée, imbécile nous fait reproduire encore et encore les mêmes schémas.
Loin de se douter de notre héritage culturelle, idéologique, des milliers de gens vivent en ignorant ce qui les façonnent de A à Z.
Je ne crois pas en Dieu, parce que bien trop de gens y ont eu cru avant moi et depuis trop longtemps.
Hum, vous allez me dire que je suis élitiste...
Ca n'est pas le cas. Depuis un sacré bail, c'est ainsi, on ne peut réclamer des gens qu'ils ouvrent les yeux. On peut juste déjà essayer soi de se départir de sa propre bêtise et c'est loin d'être une mince affaire.
On essaie de nous faire croire que l'amour peut nous sauver mais ce n'est pas le cas. J'en ai fait maintes fois l'expérience.
Combien de téléfilms pourris transformant les hommes en salauds ou en lopettes, j'ai pu me mater?
Combien d'auteur(e)s castrent leurs hommes, les féminisent, leur donnent une émotivité toute guimauve à l'image de ce que la femme est censée attendre?
L'homme idéal serait donc une femme avec des gros bras pour nous entourer quand la vie est trop dure et une bite qui nous fait quand même jouir car il sait faire parler la putain qui est en nous sans la mépriser?
Les femmes se sont faites juges des faiblesses masculines dans ce que j'imagine elles pensent être un juste retour des choses, pour des années de soumission... Rien ne les empéchera cependant de ramper car elles veulent rencontrer l' "âme soeur" (concept que je trouve d'une ineptie au delà du pensable), avoir un enfant, etc : c'est tout simplement viscéral.
Aussi viscérale, je pense, que l'aptitude de l'être humain à condamner ses pairs pour des fautes qu'il a lui aussi commises ou qu'il est par là même en train de commettre.

4 commentaires:

Emi a dit…

Un blog édifiant, à l'image de ce que j'abhorre (Merci Dou) : http://chroniqueblonde.skyblog.com/

Pico a dit…

J'ai lu trois lignes de ce truc, et après l'explosion de l'oeil droit sur mon écran, j'ai été pris d'une formidable nausée. Tant de manichéisme sexuel me choque, moi qui ne sait trouver ma voie entre la femme qui est en moi et l'homme qui est (parfois) dans l'autre (femme, s'entend)...

Emi a dit…

Ouais, hein... Ca fait mal... Si j'avais du temps à perdre et une éthique de papier mâché, je posterais des commentaires incendiaires jusqu'à ce qu'elle décide de fermer son blog. .. arf.

Anonyme a dit…

Merci beaucoup de donner un autre son de cloche que l'habituel dévalorisation du masculin.
C'est devenu si rare.

J'essaye de le faire aussi:
http://lesmisandres.blogspot.com/