lundi, septembre 24, 2007

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Sur ma peau,
il y a l'égarement du temps
comme un château de sable noyé
avant qu'on l'eut construit
sur ma peau,
il y a ma bouche,
elle y perd son relief
elle y perd sa langue
il n'y a plus que mes lèvres
sur ma peau
et sur les tiennes
de lèvres
il n'y a plus qu'une couleur fanée
qui mêle
sordide
et extraordinaire
ces deux passent
puis sont passés
il ne reste pas l'interdit
il reste la soif
de ma peau
pour ta peau

pour I.



6 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu écris des poèmes à Imogen Heap maintenant?

émi a dit…

benjamin : oui, voilà, c'est tout à fait ça :)

Anonyme a dit…

...
juste histoire de faire un commentaire et faire exploser tes stats...

émi a dit…

M'sieur Tjs Raison : euh si tu veux leur faire faire un petit saut à mes stats genre type qui fait de la gonflette, ça peut marcher... Mais pour une explosion, c'est pas gagné ^^'

mlys a dit…

Toujours aussi bien écrit et toujours aussi joli ...Tu écris des poèmes à Imogen Heap ? Ah oui ? (rires) Tiens pour la peine, je vais écouter Hide & Seek d'elle ...

Sérieusement j'aime bien ce nouveau poème ...un peu mélancolique...mais je crois que je n'aime que des poèmes mélancoliques.

Anonyme a dit…

dès aujourd'hui, je m'y lance, je fais éclater tes stats...
en page d'accueuil et tutti quanti!
mais pas de rêve, c'est moi qui te visite...