dimanche, juillet 29, 2007

Et voilà.

Les Enfants, voilà le mois d'août presque avenu.

Je suis en tournage pour une semaine. Oui, oui, du cinéma, du vrai.

Ensuite, je vais sûrement partir, je sais pas trop où, mais il est temps de se ballader un tant soit peu.

Je vous laisse donc, et quand la bise viendra, nous ne serons point dépourvus, j'engrangerai les mots comme il se doit.

Je vous laisse avec ceci :



A bientôt :)

vendredi, juillet 27, 2007

Scheuffeule, ou comment j'ai été taggée

1. Allumez votre player de zique sans séléction au préalable et pressez le mode "aléatoire".
2. Appuyez sur "suivant" à chaque nouvelle question.
3. Utilisez le titre du morceau apparaissant comme réponse à la question, même si cela n'a pas de sens. PAS DE TRICHE!
4. Commentez ces réponses pour expliquer comment elles se relient à vos questions.
5. Une fois terminé, repassez le bébé à 4 de vos potes...

1. Comment vous sentez vous aujourd'hui?

Song :

"I want to rule the islands and I want to rule the sea but if you're not coming back I will sleep eternally"

Je suis pas très réveillée ce matin... Ca doit être pour ça. Et puis, oui, des fois, je jouerai bien à la Belle au Bois Dormant.

2. Irez vous loin dans la vie ?

Song :

On dirait bien que oui. J'adore cette chanson.

3. Comment vos amis vous voient ?
Song : The Beta Band - The Beta Band Rap

A priori : rigolote, pleine d'imagination et de dérision.

4. Vous marierez-vous ?

Song :

Bon ben ça je crois que c'est plié...

5. Quel est le thème musical de votre meilleur ami ?

Song : Sean Lennon - Queue

C'est drôle parce que cette chanson parle justement d'amitié. Et d'un choix à faire.
Mais comme le choix, je pense, est déjà fait, hein...

6. Quelle est l'histoire de votre vie ?

Song :

Un instrumental... Ce morceau fait penser aux BO d'Angelo Badalamenti.
C'est un peu glauque par moments et plus pur, plus serein par d'autres.
Avec cette voix toute douce, qui est juste comme un autre instrument... C'est le chant éternel.
Quand j'ai découvert cet album, je ne m'en suis pas remise. C'est ce mouvement lancinant, qui revient toujours, et la voix qui s'élève malgré tout, plus pure, mais aussi plus tranchante pour finalement se noyer et mourir.
Oui, oui, ça pourrait être l'histoire de ma vie.

7. Comment sont les études supérieures ?

Song : Cocteau Twins - Loreleï

"Can´t look out, can´t look in, you just might. Get yourself, get right. Out of the doors, In the light, we´ll make love."
Mes études, je peux en être, je ne peux pas ne pas en être. Ca c'est vrai. Mais si je me trouve, en gros, y'aura de la lumière et je pourrais leur faire l'amour. C'est ça qu'elle dit la dame, je crois.

8. Comment prenez vous de l'avant dans la vie ?

Song : Pascal Comelade - Hyparxiologi Del Rocanrol

En allant vers le plus intense. Ouais, c'est exactement ça.

9. Quel est la meilleure chose au sujet de vos amis ?

Song : Black Rebel Motorcycle Club - We're all in love.
Peut-être parce que nous sommes tous attirés par l'invisible, par ce quelque chose en plus qui manque.

10. Qu'il y a-t'il en magasin ce week-end?

Song : La Tordue - Le Brouillard

Je crois que les paroles de la chanson parlent d'elles-mêmes.

11. Pour décrire vos grand-parents ?

Song : Katerine - Le Jardin Anglais

Euh... ?

12. Comment va votre vie ?

Song : Roxy Music - The Bogus Man

Le morceau est assez dissonant, et les voix sont flippantes. En plus, un type me poursuit avec un flingue et va me tuer. Ca pourrait pas aller mieux, je pense.

13. Quelle chanson pour votre enterrement?

Song : Eels - Blinking Lights (for you)

Cette chanson est juste parfaite.

14. Comment le monde vous voit ?

Song : Dionysos - Mc Enroe's Poetry

Aaah ah ah ah.

15. Aurez vous une vie heureuse ?

Song : Beach House - Childhood

Les morceaux de ce groupe sont tous assez bizarres, on dirait que les musiciens ont composés sous acides... C'est un peu facile mais de celui-là en particulier se dégage une grande nostalgie, et en même temps, la sensation d'être irrémédiablement au présent.
Une sensation douloureuse mais extatique. Qui m'accompagne la plupart du temps.
Une vie heureuse? Non. Mais, je m'en tape.

16. Qu'est-ce que vos amis pensent vraiment de vous ?

Song : Yann Tiersen - Comptine d'été n°2

La chanson est triste et douce. Elle a quelque chose d'horriblement mélancolique aussi...
De là, à faire l'analogie...

17. Est-ce que certains ont secrêtement envie de vous ?

Song : Les Jambons - La Chasse

Si je suis désirée, c'est par un espèce de taré qui tire tout ce qui bouge. Mais avec un fusil. Hum.

18. Comment puis-je me rendre heureux ?

Song :

Bon ben...

19. Que devrais-je faire de ma vie ?

Song : Patti Smith - One Voice

Donnez de ma voix. Oui.

20. Aurez vous des enfants ?

Song :

Ben, si j'essaie, on dirait que ça va être fun.

21. Un strip-tease sur quelle chanson ?

Song :

Obligé. Faudra juste ralentir tous les mouvements. Ce sera un strip tease hippie quoi. Mais ça me va.

22. Si un homme dans un van vous offre un bonbon, vous faites quoi ?

Song :

J'y vais, que pourrait-il m'arriver de pire de toute façon?

23. Que pense votre mère de vous ?

Song :

Ah hum, si je me fie à la chanson, elle me voit comme une fille qui vit dans ses rêves. Ce qui n'est pas éloigné de ce que je suis. Mouarf.

24. Quel est votre profond et sombre secret ?

Song :

Un secret? Des milliers. Oui, chaque chose recèle un secret. Le fait que je veuille les effleurer n'en est pas un.

25. Quel est le theme musical de votre ennemi mortel ?

Song :

Euh, mon ennemi mortel est content pour moi que je sois amoureuse?

26. Votre personnalité ressemble à quoi ?

Song :

Elle ressemble à quelqu'un qui ne sait pas grand chose... Mais qui sait regarder quand même.
Enfin, je crois.

27. Quelle chanson pour votre mariage ?

Song : Katerine - Patati Patata

Eh ben, celui qui m'épousera, il va définitivement douiller.

Allez y'a Mlys, Kinishao, la mademoiselle Coco (quand elle rentrera) et la demoiselle de If You're Feeling Sinister qui ont gagné le droit d'être taggés.

Youpi.

mercredi, juillet 25, 2007

Abrégée







Partiellement inspiré par "L'Autre Côté de la Méditerranée"


Demain et aujourd'hui : les chrysanthèmes.
Pas d'hier. Jamais.
Le temps est une promesse non tenue : un secret de polichinelle.

Se vautrer, et pour mieux s'y faire, se vautrer encore.

(Devenir parjure)

Pourtant : Deviner la plaie.

La Mer absente en soi, dont l'autre ressent en n'importe quel lieu le reflux.

La brûlure diffuse, orgueilleusement ignorée, elle.

Pas d'oubli, pas de mémoire, pas d'appui.

Accueillir le désespoir déçu.
Les voilà : les chants morts, la résignation rieuse.

Le suicide falsifié.

La terre roussie voudrait se racheter une vertu.
Mais le ciel est un vide abîmé plutôt qu'abymé.

Il ne pleuvra plus.

Laisse donc le soleil finir son travail.

De cette façon, oui,

la Mort, je la vois comme si elle était toi ou... Moi.







dimanche, juillet 22, 2007

2001, A Space Odyssey

La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.

Charles Baudelaire


vendredi, juillet 20, 2007

Déflagrations d'Ego III

Quand j'étais petite, je vivais à la campagne. Enfin, je dis ça : je dis pas grand chose.

Imaginez, la respiration de la nature, le repos du guerrier.
Avant même d'avoir commencé à combattre.
Enfin non, lutter, j'avais déjà commencé.

Mais, quand même, lutter au milieu des fougères et des fleurs que ta maman, elle te dit que c'est du poison, c'est vachement plus onirique dès le départ que les pots d'échappement et le bitume.

Mais en fait, le bitume c'est poétique, surtout quand il pleut ou quand il a plu. Ils te font comme des miroirs opaques de toi-même.

J'en ai pris des photos même tellement je trouve ça beau, un ami à moi, pour se moquer, il a dit que c'était des photos de trottoirs mouillés.
Je lui en veux pas, je l'aime bien quand même.

Et puis, des fois, quand j'étais petite, avec mes parents, on allait chez des amis qui vivaient en ville.

On allait à Lyon, la terre où je suis née (à la clinique Montplaisir - ça s'invente pas ), je me souviens qu'à chaque fois, je savais qu'on était arrivé parce que y'avait des grands ponts en béton au dessus de la rocade, et que ça voulait dire qu'on était dans une ville, une vraie grande ville.
Et j'adorais les voir ces passerelles.

C'était elle qui marquait mon retour aux origines, même si je ne les empruntais pas (surtout parce que je ne le pouvais pas).

Quand j'étais gosse, j'étais fière d'être née à Lyon, fière de l'héritage d'être née dans l'ancienne capitale de la Gaulle.

Je pense que j'aurais été moins fière si j'étais née dans notre capitale actuelle.

L'Histoire me rendait l'espoir d'une grandeur passée et donc intacte.
Du moins, c'est ce que je me disais quand j'étais petite. Peut-être pas comme ça mais pareil quand même.

Je me souviens aussi des embouteillages, chose qui me paraissait absolument incongrue.
Je ne comprenais pas pourquoi ça énervait tant mes parents, moi, ça m'émerveillait.

Je trouvais ça génial.

Être là, coincés pour un temps indéfini, dans un voyage qui semble ne plus vouloir arriver à son terme.

Les embouteillages, c'est le contraire de la Mort.

N'empèche que si je vous raconte tout ça, c'est parce qu'hier, je réussissais pas à dormir.

Pas de souci particulier pourtant en tête, juste cette insomnie injuste.

Alors je me suis mise à penser qu'il faisait trop chaud.
Et j'ai relevé le rideau en métal de ma porte-fenêtre (chacune des pièces de mon appartement donne sur un balcon), aaaah cette lumière jaunâtre qui a empli ma chambre...

Tandis que je me demandais quelque peu anxieuse si les gens pouvaient distinguer mon corps nu (et alangui - forcément) puisque j'habite au premier étage, je me suis mise à écouter patiemment les bruits qui me parvenaient de ces gens (qui en fait - j'ai réalisé - n'en avaient rien à faire que je sois nue, ils avaient autre chose à foutre.)

Et j'ai pensé à quand j'étais petite et que le moindre bruit citadin avait sur moi un effet chimérique extrêmement dense.

Ce serait difficile à décrire cette impression.

Tout ce qu'il y a en retenir, c'est que maintenant que je suis grande, j'écris un roman rien que sur elle.

Sur un garçon, pas très grand, mais plus très petit, et une histoire de caillou, de haine et d'amour.

En attendant, j'ai bu et je suis fatiguée alors je vais aller me coucher.


En espérant ne pas dormir...





dimanche, juillet 15, 2007

Bravade




L'espace d'un instant : Dissoudre le temps.
A chaque pleine lune, la célébration du corps. Immuable, ancrée.
Qu'elle devienne l'exception par un défi lancé au monde.

L'image se gondole.

Les hurlements s'estompent, s'abandonnent à la musique intérieure.

L'univers n'est plus qu'un, cette sensation : celle de la caresse de mes cheveux sur mes épaules, celle de leur spectacle.

Sensation triomphante, imperturbable.

Mes rêves sont avides et féroces, ils avalent le monde.

Mon entre-moi, où vous pourriez vous enfouir.

Votre mémoire doit, elle aussi, m'éprouver :

Je suis mi-animal, mi-déesse.

jeudi, juillet 12, 2007

Demain ou hier, l'Amour

Je ne parle pas. Je ne veux pas laisser de traces, je n'aime pas ça.
Je me masque, le chemin inverse existe, il est dérobé à leurs vues.
Mon étrangeté est mon extrémité.
Le mystère dont on ne doit pas se défaire.

L'inconnu, la servilité et la liberté qu'il implique.


L'ignorance rétroactive, la foi déclinante.

Ou le soulagement amer.

Ou (où) l'expectation, vitale :


La Source.

.
.
.

samedi, juillet 07, 2007

L'ingénuité


Elle a tressé mes cheveux.
Elle cherchait mon ivresse sur une carte, la petite fille.
La langue aussi nous fait nous retourner... Pas revenir, non, juste nous retourner.
Elle a maquillé mes yeux, y avait-il quelque chose de mieux à faire?
La parole affleure et l'étrangle, l'enroule autour d'elle-même.
La langue fait des multiples de sept.

Ca ne porte pas bonheur.

Le chaos, c'est incontinent.
Pourtant chaque jour, j'ai essayé, de le traduire, en équations remarquables.

Mais l'obscénité.

Pour me faire mentir.

Pour l'achever. La finir du bout des ongles.

lundi, juillet 02, 2007

"Il vaut mieux que je parte avec des illusions qu'avec rien du tout." Marie W. le 15 juin 2007, 2h38 AM

Commençons par quelque ritournelle bien mélancolique. Guitare sèche, son épuré, voix douce.
Le café passe.
Le café est passé.
Tasse, sucre, petite cuillère.
Attendre avant la première gorgée.
(Ne pas penser à Delerm, père ou fils, peu importe)
C'est trop chaud.
Enfin... C'est cette première gorgée qui déclare ma journée ouverte.
Et je fais déjà traîner en longueur.
Cigarette.
Le Fleur du Païs, c'est vraiment pas bon.
Mélangé avec le café, j'ai l'impression d'avoir la bouche plâtrée de quelque chose qui s'apparenterait à de la crème pour pieds secs.

Je vous le dis tout de suite : N'essayez pas, c'est dégueu.

Tergiversations, dilemne cornélien : prendre une douche ou ne pas prendre une douche?
Allez, je vais en prendre une sinon je vais être trop en avance.
Il faut savoir que depuis tout à l'heure, outre ses préoccupations bien pragmatiques, mon cerveau produit aussi des milliers de moitié de phrases, de bouts de pensées et d'ébauches d'émotions. Si bien que quand j'arrive sous l'eau, je finis par dire à haute voix, comme si m'apostropher réellement allait y changer concrètement quelque chose :

Ta Gueule!

Ca ne marche pas, et j'ai l'impression que mon cerveau est constitué de poissons à l'agonie.
Le problème, c'est que ça sautille encore un peu trop dans tous les sens.

Habillons-nous.
Dehors, il fait moche.
Dedans aussi si vous avez bien tout suivi...
Je me dis qu'au moins, y'a un truc avec lequel je suis en corrélation...
Et en fait, j'arrive même pas à m'en convaincre.

Sac, papier, stylo, livre, portefeuille, clés, portable.
Je n'ai plus de clopes, AU SECOUUUUURS.

Lecteur MP3, changeons de registre. Là, ce qu'il me faut, c'est quelque chose de bien abrasif. Les Stooges.
Funhouse.
Oui, on fait pas semblant, on met du gros sel sur la plaie à vif.

Ooh, I been dirt
And I don't care
Ooh, I been dirt
And I don't care
Cause I'm burning inside
I'm just a yearning inside
And I'm the fire o' life

Passons le métro, marchons au travers des travaux.

Entrons.
Retrouvons le bruit de la photocopieuse, du téléphone et surtout, surtout des talons qui claquent sur le parquet.
Asseyons-nous.
Non, en fait, on avait tout rangé avant de partir vendredi.
Sortir la machine à relier (la relieuse?), les bonnes photocopies. Et : En avant!
On est arrivé avant presque tout le monde bien sûr (la douche n'y aura rien fait), et tandis qu'on a le nez dans les feuilles à photocopier, perforer, relier (encore et toujours, encore et pour toujours), arrive un monstrueux phénomène, qui - on le croyait, on avait foi - avait disparu depuis 20 ans, au moins :

La femme des années 80

Tellement maquillée qu'on pourrait croire que c'est un travesti, et qui porte au bas mot, une bombe de laque dans les cheveux (ça doit être lourd).

Et l'autre collègue de l'accueillir avec un "Oh, mais tu es toute belle aujourd'hui".
Il est malheureusement clair qu'elle est sincère.

Ri-ca-nons.

La femme des années 80 nous dit bonjour en nous vouvoyant. Ce serait presque dégradant (vu l'activité hautement intellectuelle que l'on mène, on se dit qu'on n'a pas droit à autant de déférence) ( se dire qu'on pousse le bouchon un peu trop loin, Maurice) (se dire également qu'utiliser des pubs pour faire des effets humouristiques, c'est has been, si ça a jamais été in).

Réfléchissons depuis une bonne heure (à perforer maintes et maintes feuilles) sur le caractère aliénant du travail.

Regardons Stalactite arriver.
Stalactite, parce que c'est la fille la plus froide qu'on a jamais vu de sa vie.
On complètera le tableau dans l'après-midi avec le constat effrayant qu'elle réussit à être absolument et infiniment égocentrique en n'importe laquelle des situations.

Rentrer entre midi et deux, manger un peu de salade. Regarder un épisode de Grey's Anatomy.
On a plus peur de rien : On vit sa vie amoureuse à travers les personnages d'une série américaine (ah mais c'est fait exactement pour ça, en fait? ah d'accord)
(se dire qu'avec un peu de chances avec ce programme de pause déjeuner, on ressemble presque aux autres filles qui peuplent les bureaux, et pour de vrai, en plus.) (et après se dire qu'on est vraiment pathétique et que notre dignité ne tient plus qu'à un fil)

Reprendre le métro, re-entrer, abandonner l'idée d'appeler des gens pour le dire "waa venez dans notre école qui coûte la peau des fesses parce qu'elle est génialement trop bien" au bout de 3 coups de fil à des minettes totalement stressées par l'approche de leurs résultats du bac.

S'habituer à l'idée qu'on va passer 4 heures de plus à faire des photocopies, se servir un café, faire une blague devant la machine Nespresso, en disant qu'on voudrait bien la machine chez soi mais aussi Georges Clooney avec (ça y est, on leur ressemble vraiment! What Else?), rire crispée d'une énième collègue qui n'a pas la chance d'avoir un surnom (ah ben non on est toujours pas pareil... merde).

J'ai fini la journée.
Je suis rentrée chez moi.
Entre temps, j'ai détesté tous les gens qui étaient dans le métro.

Et j'ai continué à me détester aussi, il n'y avait pas de raisons...



Et sérieux, elle est pas belle, ma vie?