jeudi, avril 26, 2007

La trahison n'est qu'une question de dates.

Zyva, clique, Maestro.

Il paraît que ce n'est pas si terrible que ça de se faire trahir.

Il paraît que ça évente la peur, qu'on peut retirer ce qui moisissait depuis trop longtemps à l'intérieur. Qu'on peut enfin savoir où était la vérité.

Se faire trahir, en fin de compte, c'est salutaire, hein?

Première leçon : Les points de suspension.
Deuxième leçon : Le point final.

Je suis un instrument de mythologie où la fatalité a pris sa part la plus belle... Mwahahaha.

Je suis une paria, une traîtresse, j'ai joué mon rôle jusqu'au bout.

Une putain d'imbécile qui s'ignore, une paralysée de l'émotion.

Une qui fait semblant de jouir, qui ne sait pas vraiment ce que c'est.

Mon plaisir est irrémédiablement sale et obscène, puisque vain.


Je suis une agnostique de l'orgasme : J'aimerais bien y croire mais en fait, non.

mardi, avril 24, 2007

Bleed

Clique Maestro.

On dansera parmi les ombres.
Aux mélodies absentes... Pas tant que ça, en fait.
Entends ce souffle, c'est la musique de ton coeur.
Respire.
Ecoute comme il bat, rien de plus commun, rien de plus grisant.
La pulsation, et tout va, et tout s'en va.
Et le son de sa voix t'emporte plus loin que n'importe où, et le son de sa voix prend la place du sang qui cogne.

Alors, saigne, mon ange.

...

Il a chanté ses errances comme on aurait sermonné un enfant...

Croix de bois, croix de fer, si tu mens, après tout... Tu vas en enfer.

dimanche, avril 22, 2007

Tu votes, dans ton bled paumé, et t'en profites pour prendre des photos, hein.

Un de nos chats, depuis 10 ans, on l'a celui là... Il s'appelle Whisky. (Oui, je sais)


Feu d'artifice... Cheveux d'anges?

...


vendredi, avril 20, 2007

Primal


Clique, Maestro...

Ce serait pratique ça : un amour qui se découvre et se brise dans le même mouvement.

Indiciblement romantique, passionné : un amour qui s'éparpille pour les raisons même de sa découverte.

Ce serait quelque chose comme : dans les règles de l'art, oui, comme dans les règles de l'art.

Malheureusement ou heureusement - vous choisirez - la poésie ne s'en réclame pas, pas vraiment.

Un point de suspension, et le mouvement peut reprendre.

Profond, ample, lancinant, encore une fois, choisissez seulement votre tonalité.

Les abonnés absents pourraient rire mais ils ne sont pas là, justement.

Et ils n'ont aucune pudeur, eux, pourquoi en aurions-nous plus?

Ils ne répondent à aucun appel.

Ils entortillent leur haine comme le fil du téléphone autour de leurs doigts et laissent sonner...

Mais, on n'est pas dans un roman là, non?
Eh bien... Si.

mercredi, avril 18, 2007

Poetry - Nothing Else? ... Nothing Else.

Lui, il m'a dit qu'il me trouvait belle.
Tu es belle... Tu es très belle.
Lui, il m'a dit qu'il aimait mes seins.
Qu'il n'en avait jamais vu d'aussi beaux.
Pareil pour mon sourire, jamais rien vu de tel, non jamais.
Et ce désir de me posséder dans ses yeux, qui m'a envoyée sans détour aux confins de moi-même...
La langue déliée, prends-moi, j'aime te sentir en moi, prends-moi.
Et son respect de ça, et sa joie carnassière à l'entendre, à m'entendre le dire.
Lui, il m'a dit qu'il ne s'y attendait pas à ça, mais qu'il avait cette attirance terrible pour moi, qu'il ne pouvait pas aller contre...
Lui, il m'a dit j'ai une femme.
Je lui ai répondu que je savais, qu'il l'avait subtilement placé dans la conversation avant que tout ne parte en vrille.
Il a dit ah bon d'un air réellement surpris et j'ai ri.
Lui, il m'a dit j'aime quand tu ris, quand tu souris, vraiment, tu as beaucoup souri ce soir, et pourtant hier, sur MSN, tu avais l'air triste... Pourquoi?
Un temps.
Quelqu'un...
Un temps.
Quelqu'un qui n'a rien compris alors...
Oui... Ca doit être ça.

[Oui, c'est exactement ça : quelqu'un qui n'a rien compris, rien, mais alors rien du tout]

Lui, il m'a dit que j'étais belle.
Que nous en serions arrivés là beaucoup plus tôt s'il avait su que j'étais aussi accueuillante.
Lui, il m'a dit qu'il se sentait bien en moi.
Lui, il n'a pas eu peur de se donner, parce qu'il n'avait pas non plus peur de prendre.
Lui, il m'a fait sentir que j'étais unique, que c'était moi qu'il voulait.
Lui, toujours en moi, il m'a dit qu'il ne m'imaginait pas comme ça, que mon regard changeait quand je faisais l'amour, que j'avais l'air plus libre.
Lui, il m'a demandée pourquoi je ne souriais plus.
Alors je lui ai souri...

Lui, il a compris que je ne pourrais pas supporter la demi-mesure, que si on se donnait, c'était entièrement.
Que je haïssais les clichés, que pour rien au monde, j'aurais voulu mettre les pieds dedans, essayer d'y coller.
Que cela me faisait peur contrairement aux gens qui habituellement s'y sentent rassurés.
Que ce que je voulais, c'était me sentir libre.

Que seul compte l'instant présent, cet élan vital.

Lui, il a ressenti que je n'étais que poésie, et que chacun de mes désirs, chacun de mes actes, que toutes mes émotions, tous mes sentiments, tous, sans exception, sont à son service à elle.
Et à rien d'autre.

lundi, avril 16, 2007

Fatigue

Vous savez quoi?
En fait, je suis une fille vachement rigolotte.
C'est vrai, je passe mon temps à faire rire les gens, et à faire des blagues (nazes).
A rire de mes propres blagues, et c'est presque pas pathétique.
Peut-être c'est justement ça qui me fait rire : le fait que je me fasse rire.
C'est le serpent qui se mord joyeusement la queue...

La vie, c'est fun.
Pleure, tu pisseras moins.
Rire à te pisser dessus.
Rire aux larmes.
Fou-rire.
L'humour, c'est la politesse du désespoir.

Pourquoi je dis ça?
Parce que je suis pas dépressive, en tout cas, je veux faire semblant de pas l'être.
Ah ah ah.
J'ai eu du monde à la maison pendant les deux dernières semaines, ça a pas arrêté.
Des amis de toute part, partout, sans arrêt.
Bien sûr, ça me rend joyeuse.
Et puis, à force, ça me vide, de rire.
De rire, de moi, d'eux, de ce qui nous sépare.
Rire, des fois, c'est pas léger.
Des fois, ça cache bien trop de choses.

Et tu vois, là, je me remets soudain à être grave.
Ca me fait du bien, je vous assure, de cracher tout ça, tout ce que je dis pas.
Tout ce qui reste bien coincé à l'intérieur.
Tous ces idéaux à peine avouables, ces fantasmes auxquels tous prennent part sans trop le vouloir.
Au bout d'un moment, ça me fatigue.
Surtout quand ça colle un peu, et puis qu'après ça colle plus.

La réalité, je l'encule.

Et je deviens impatiente, je veux me retrouver seule, me retrouver avec ma copine la Solitude, est ce qu'elle, elle pourrait me décevoir?
Et puis, il s'avère que oui.
Quand s'est arrêté le tourbillonement, quand tout le monde est parti, je me suis sentie morte à l'intérieur.
Avec un goût de cendres dans la bouche.
Ce qui est horrible, c'est d'avoir tant souhaité quelque chose qui ensuite me lamine de l'intérieur...
Parce que l'anxiété a refait surface ces derniers jours, elle qui me laissait en paix depuis quelques temps...
Elle a explosé comme une bombe à retardement, elle a fait des petits morceaux avec mon coeur. Y'en a eu partout.
C'était pas très beau à voir.
Je les ai avalés, je me suis dit qu'à l'intérieur, le corps ferait son travail, après tout, il n'avait plus qu'à reconstituer.
Mais c'était pas tellement digeste, et puis je me suis mise en colère.
Cette rage sourde, que je ne supporte plus.
Je n'arrive plus à l'endiguer, à la supporter cette haine, elle me ronge et c'est toujours toujours pareil, elle ne change pas, elle est constante dans ces effets, dans ce qu'elle m'abstreint à ressentir.
L'impuissance, la terrible impuissance.

Et ce qui revient sans cesse,

la réalité, je l'encule,

je veux plus la voir, je veux plus la vivre, je veux que les choses soient comme je les vois dans ma tête, c'est quand même beaucoup plus beau.

Mais personne veut y participer.
Personne ne voit de quoi je veux bien parler.
J'ai l'impression qu'on veut me faire m'insérer dans quelque chose, qu'on veut me soudoyer, que je leur appartienne un peu, que je me compromette.
Je veux pas être compréhensible, je ne veux pas être comprise.
Je veux qu'on me prenne par la main.
Ce n'est pas que j'ai besoin de qui que ce soit pour me traîner quelque part.
J'ai juste besoin qu'on soit là, liés.
C'est tout.
Et je dis "on" et je rigole, j'en ai marre de tout cacher, de pas le hurler ça.
De détourner tout, pour pas lui faire peur.
Je suis la première à me trahir, soit disant pour mon bien, et pour son bien à lui.
Je me demande combien de temps je tiendrai encore.
Après je me dis, que ce n'est que passager.
Que demain, je serai pleine d'énergie.
Que demain, j'y croirai sans espérer.
Tout est là...

Croire sans espérer.

Se donner sans rien attendre en retour, tendre l'autre joue.

Non mais sérieux...

Et je commence à en avoir bien marre.
Mais marre à un point.

Allez va, vaut mieux en rire qu'en pleurer.

Oui, c'est ça.

Fuck off.

dimanche, avril 15, 2007

Perdu!


.. .' .....

Quoiqu'il arrive je suis suspendue à ses lèvres...

mercredi, avril 11, 2007

Les élections présidentielles vues par mon moi-je intérieur

Le monstre n'a pas raconté d'histoires. Lui, il est muet.
Il y aura de la gratitude de chaque bord, et des liesses et puis oooh, d'immenses orgies.
On devra bien sacrifier nos principes.
Ah! Ca ne sera pas une mince affaire.
Mais, ils courent tous, effrénés, essouflés.
On les entendra bien rugir à la longue, les souffles entremélés, brefs, arythmiques.
Démembrés.
Il n'y aura plus de différences entre eux et les autres, et viendra le temps où nous nous demanderons s'il en a eu une un jour, même quelconque.
Alors, ils discuteront et de grandes phrases seront prononcées.
Et il sera déjà trop tard.
Bien sûr, encore une fois : un immonde spectacle, et le Grotesque, mais faut-il vraiment encore le répêter?
L'inspiration biblique, le sacré me joue sans cesse des tours...
A moi, la prophètesse de nos temps cyniques!

...

Tel est pris qui croyait prendre.



Maintenant, clique, et oublie comme tout ça est moche... 2,17 minutes de pureté...

dimanche, avril 08, 2007

Family Issues

Il y a des soirs que l'on n'oubliera pas.

Ferme les yeux. Ecoute.

Il y a des soirs qui resteront ancrés en nous, à jamais.

Tu entends ces hurlements?
Ils résonnent encore à mes oreilles.

Cette conviction absolue qu'il n'y aura pas de point de retour.

Un clivage, une fission, infime d'abord.
Et de jour en jour, je l'ai sentie s'agrandir.

J'ai fait l'enfant, j'en étais une après tout, j'ai voulu construire des ponts.
Parce ce que ce ne sont que des rêves de gosses les ponts, non?

Après ça, je suis souvent descendue dans le gouffre qui s'était dessiné juste au bout de mes pieds.

Oh oui, j'ai certainement appris à avoir moins peur du noir.
Et à discerner les derniers scintillements de la lumière... J'ai découvert l'Espérance.
Comme dernier recours.

J'ai quand même trébuché et failli tomber pour de vrai un bon nombre de fois, et il y a toujours eu quelques mains pour me rattraper. Jamais la tienne, bien sûr.

Je me suis agrippée tant que j'ai pu, je suis remontée à la surface.
Le sol est un peu meuble là où je suis et je crains souvent de glisser...

Et puis tu sais, je te contemple souvent. Tu es loin, de l'autre côté de l'abime qui s'est creusé entre nous depuis si longtemps...

Mais maintenant, le regard droit, je peux contempler le soleil.

mardi, avril 03, 2007

Avinée, assignée

Il pleut.
Ce soir : pâtes ou pâtes?
Optons pour la richesse intérieure.
Ecrivons de ces mots, sans grand ménagement, on arrivera peut-être à faire quelque chose de valable.
Laissons courir les doigts sur le clavier (cendres et tabac s'insinuent dedans, consciencieusement).
Rions de ce désespoir tardif, rions de tout, soyons désinvoltes, n'ayons peur de rien.
Ca brûle à l'intérieur.
Du feu froid et sacré des dénis.
Avons-nous déjà tout misé?
Il faut trouver une cohérence à tout ça, n'est ce pas?
Non non non.
Il ne faut pas.
Qui peut dire ce qui est courage ou lâcheté?
S'il y a quelqu'un dans la salle qui sait, qu'il lève le doigt.
On ne l'écoutera pas parler.
Savoir qu'il sait se révèlera suffisant.
Et nous rirons, encore...

Il s'efface au fur et à mesure.
Il ne laisse même plus la trace des ses pas quand il s'en va.
Il ne fait que m'observer, il est un peu triste.
Le chien de mes rêves a toute la mélancolie du monde dans ses yeux.
Le chien de mes rêves a toute la transparence du siècle dans son regard.
Ecrasé, en plein coeur.
C'est beau, c'est beau tout ça.

Je vomirais sur ces dénivelés de souffrance, sur la Raison, sur ce qu'on veut me faire accepter comme normal.

Je vomirais mes tripes aussi, et vous verrez mieux les mots qui s'entortillent au dedans.

La tendresse qui ne se réclame pas.

Et, oui, ne vous inquiètez pas. Vous rirez encore.

Ne vous souciez pas pour moi, vraiment.
Je finirai bien par l'apprendre : l'humilité.
A force de me faire piétiner. Ca viendra tout seul, vous verrez.

Allons, enfants de la patrie, l'heure de gloire est arrivée.

dimanche, avril 01, 2007

La Quête

Musique, Maestro : Tu as le droit et le devoir de cliquer.

Il y a des règles à suivre. Suffisamment perdus dans les entrelacs de nos émotions, on pourrait peut-être arriver à ne plus les distinguer. La ferveur ou l'aversion, la dignité ou l'oubli...
J'ai cru qu'à un moment ou à un autre, on m'enseignerait les différences entre ces choses-là, mais tout se mélange en une bouillie infâme de mots, raisonnements dont la logique s'esbaudit dans une clarté téméraire, les rouages mis à nu... Pour votre plus grand plaisir!
Et applaudissons les mises en scène pathétiques, appelons-les par d'autres noms, donnons-leur d'autres significations, histoire que cela reste supportable.
Même déshabillés, on continuerait à jouer la nudité, la pudeur et puis enfin! : L'affranchissement.
Autant de rôles à adopter, autant de personnages de chair et d'encre.
Oh, bien sûr, elle a la couleur du sang, rouge vif, l'encre, elle en a le goût et l'odeur aussi...
Pourrait-on pour autant nous traiter de faussaires, vous, moi, n'importe qui?
En mentant, ne dit-on jamais que la vérité?